Avec l’accord des autorités sanitaires, le gouvernement a ouvert, mercredi 15 décembre, les injections aux 360 000 enfants de 5 à 11 ans présentant un risque de faire une forme grave du Covid-19 et à ceux vivant dans l’entourage de personnes immunodéprimées.
Il s’agit d’enfants souffrant de maladies hépatiques chroniques, cardiaques et respiratoires chroniques, neurologiques, d’obésité, de diabète, d’immunodéficience primitive ou atteints de trisomie 21.
« On va le faire », confie à l’Agence France-Presse Caroline Boudet, maman de Louise, 7 ans, atteinte de trisomie 21. « D’abord parce qu’on a confiance, ensuite parce que je crains davantage les effets du Covid pour Louise et enfin parce que vacciner les enfants me paraît nécessaire à ce stade de la pandémie. » Mais « pour le moment nous n’avons aucune info sur comment cela va se passer », regrette-t-elle.
Concrètement, il y aura différents lieux de vaccination, a expliqué mardi le ministère de la santé : des services pédiatriques de centre hospitaliers, plusieurs centres de vaccination dans chaque département et les médecins de ville pourront aussi commander des doses et vacciner les enfants à partir de fin décembre.
Quelque 1,9 million de doses enfant ont été commandées en décembre et un million supplémentaire seront livrées en janvier. Les flacons, qui comporteront dix doses, auront un bouchon orange pour les différencier des doses adultes (au bouchon violet) et éviter toute erreur.
Plusieurs pays ont déjà lancé cette campagne
Cette vaccination des enfants à risque apparaît comme un premier pas avant une généralisation, dans les jours ou semaines à venir, qui se ferait sur la base du volontariat.
Source : lemonde