LUXEMBOURG – Le plan de rentrée dévoilé par Claude Meisch a été plutôt bien reçu par les syndicats d’enseignants. Malgré certaines réserves…
Satisfaisant dans l’ensemble, mais doit faire ses preuves. Mis dans la confidence dès lundi dernier, les syndicats d’enseignants ont plutôt bien accueilli le plan de rentrée scolaire dévoilé vendredi par le ministre Claude Meisch. À l’instar de Jules Barthel, vice-président du SEW/OGBL (secondaire), la plupart ont salué la «volonté de commencer l’année le plus normalement possible», quitte à ajuster les mesures selon la situation.
«Le ministère a amélioré sa communication, désormais plus adaptée à des enseignants inquiets», estimait Gilles Everling, président de l’APESS. Les invitations à se faire tester adressées à quelque 70 000 élèves et 10 000 enseignants ou l’appel ferme à aérer les salles ont rassuré. «L’approche neutre du ministère sur le masque laissant une liberté de choix aux établissements va dans le bon sens», abondait Raoul Scholtes, président de la FEDUSE/Enseignement-CGFP (secondaire).
«Pour 1 500 élèves, il faudrait que tous arrivent 30 minutes à l’avance»
Mais pour Patrick Arendt, président du SEW/OGBL (fondamental), un dispositif «identique pour tout le monde» aurait été plus approprié dans un climat de forte émotion, pour générer de la «confiance».
Président du SNE/CGFP (fondamental), Patrick Remakel aurait lui aimé aller plus loin en imposant des appareils mobiles là où l’aération ne peut être garantie, des classes scindées quand la taille des salles ne garantit pas la distanciation, ou en vue de l’automne, une prise de température systématique des élèves et enseignants à l’entrée. Difficile à appliquer, estime Jules Barthel. «Pour 1 500 élèves, il faudrait que tous arrivent 30 minutes à l’avance».
Source : lessentiel.lu