Une cinquantaine de femmes journalistes et de femmes leaders ont été dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus, samedi 23 octobre 2021, à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA), au Plateau, dans le cadre de la campagne annuelle de sensibilisation contre ces deux pathologies, dénommée “Octobre Rose”.
Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, Jean Claude Coulibaly, a encouragé les femmes à faire régulièrement les visites médicales dans ce sens. « La femme, c’est la vie. Vaut mieux connaitre son état de santé sur ces deux pathologies qui continuent de faire ravage dans la gente féminine, afin d’avoir une prise en charge précoce, car comme le disent les spécialistes, cela se guérit en Côte d’Ivoire. Les hommes doivent aussi encourager les femmes à se faire dépister », a-t-il lancé.
C’est dans ce même sens qu’a abordé l’invitée spéciale de cette journée de dépistage, Mme Djaha, représentant la ministre de la Culture, de l’Industrie des arts et du spectacle. « Ce genre d’initiative est à féliciter et doit être multiplié. Les femmes doivent avoir le réflexe de faire régulièrement leurs contrôles de santé », a-t-elle ajouté avant d’inviter les médias à informer les population. « Les femmes et hommes de médias doivent toujours garder la lampe allumée à travers leurs lucarnes pour les populations soient en éveil et moins effrayées sur ces pathologies qui continuent de décimer les malades, alors que l’Etat a fait beaucoup d’efforts concernant le plateau technique pour une bonne prise en charge dans nos hôpitaux », a conclu la représentante de la ministre.
Pendant cette activité, les sages-femmes ont expliqué le circuit de dépistage, à savoir l’accueil, l’inscription, le counceling, le dépistage, l’annonce du résultat et la prise en charge médicale (si besoin). Cette journée a été coorganisée par le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le sida et la promotion de la santé (REPMASCI), le Réseau des médias africains pour la santé et l’environnement (REMAPSEN) et l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI). Le volet technique été assuré par l’Association des sages femmes ivoiriennes (ASFI).
Source : AIP