Un atelier d’information et de sensibilisation sur l’intégration de l’éducation complète à la sexualité par les populations a été initié mardi 16 mars 2021 par l’Organisation non gouvernementale (ONG) la mission des jeunes pour l’éducation, la santé, la solidarité et l’inclusion (MESSI), en collaboration avec l’association des femmes juristes.
Des parents d’élèves, des religieux, des représentants des organisations féminines, de jeunes, et des enseignants ont pris part à cet atelier financé par un organisme britannique « Amplified changes » et soutenu techniquement par le réseau africain pour l’éducation et la santé (RAES) une ONG sénégalaise, ainsi que « équilibre et population » une ONG française pour les questions de plaidoyers.
Il vise selon la chargée de projet de l’ONG MESSI, Tohouri Missan Marie Laure à donner les outils nécessaires aux participants pour pouvoir encadrer la jeunesse. Il entend mener la sensibilisation et l’information sur l’éducation complète à la sexualité afin d’en réduire les impacts sur la jeunesse dans son ensemble et particulièrement sur la jeune fille.
Pour elle, la jeunesse est l’avenir, elle doit donc se tenir à l’abri des phénomènes comme les grossesses précoces, les infections sexuellement transmissibles, et tout ce qui pourrait perturber leur devenir. C’est pourquoi la communauté doit intégrer l’éducation complète à la sexualité et inculquer des valeurs aux jeunes (filles et garçons) pour se prendre en charge sexuellement.
Plusieurs modules contenus dans les principes directeurs de l’éducation complète à la sexualité, qui sont des standards internationaux édictés par l’UNESCO ont été abordés. Il s’agit notamment des relations inter personnelles, de la notion du genre et les violences basées sur le genre, de la santé reproductive et la lutte contre le VIH SIDA, entre autres.
Plusieurs villes du pays telles que Aboisso, Adiaké, Grand-Bassam ont abrité avant Dabou cet atelier qui se rendra les jours à venir à Adzopé pour poursuivre la sensibilisation et l’information sur l’éducation complète à la sexualité.
Chaque année scolaire, c’est en moyenne 4000 cas de grossesses qui sont enregistrés dans l’ensemble des établissements du pays.
Source : AIP