Le directeur régional de la Femme, de la Famille et de l’Enfant du N’zi, N’goran Kouakou Alexis, a invité les hommes de Kouassikouassikro au respect et à la protection des droits des femmes et des enfants.
Il a lancé cet appel lors d’une campagne de sensibilisation et de mobilisation communautaire contre le paludisme, initiée dans le cadre des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites à la femme et à la jeune fille.
Il ne se passe de jours dans la région du N’zi sans que des cas de violences basées sur le genre (VBG) ne soient signalés et ce, malgré les campagnes de sensibilisation menées par les organismes nationaux et internationaux, a déploré M. N’goran. Il a révélé que la seule plateforme de Dimbokro a enregistré cette année, 122 cas de VBG dont 28 cas de déni de ressources. Toute chose qui, a-t-il insisté, constitue une atteinte grave aux droits des femmes et partant des enfants.
Le directeur départemental de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dr Eric Bogui, a affirmé que la violation des droits des femmes les rend vulnérables et les exposent à des maladies. Il a fait remarquer que les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans restent les plus vulnérables et les plus affectés par ce fléau.
Les deux directeurs ont exhorté les communautés à un changement de comportement en se rendant à l’hôpital, surtout les femmes enceintes afin de bénéficier d’un traitement. Ils ont recommandé de faire en sorte que le paludisme cause certaine d’avortement, de prématurité et d’insuffisance pondérale à la naissance recule dans le département de Kouassikouassikro.
Plusieurs activités notamment l’installation du comité départemental de lutte contre le paludisme et les VBG, des campagnes de sensibilisation, des sketchs et des témoignages et surtout l’engagement des différentes communautés à lutter contre le paludisme et les VBG, ont mis fin à cette activité. Elle était présidée par le préfet Dogbo Koffi Charles qui a salué la mobilisation, outre du corps préfectoral, des chefs de village de N’dri Kouadiokro, Kouassi-Kouassikro et Bellakro, des leaders communautaires et des agents de santé.
Source : AIP