Avec ces services délocalisés, c’est un ouf de soulagement, mais les problèmes demeurent.
Suite à la fermeture du Centre hospitalier universitaire de Yopougon (CHU), l’Etat a enfin entendu les lamentions des populations. Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a procédé mardi, à l’inauguration du service de néonatalogie du CHU de Yopougon délocalisé à Beago. Cet espace médical est équipé de 4 lits de réanimation avec une seringue électrique par lit, un appareil de ventilation non évasif (un respirateur).
Ensuite, des urgences néonatales avec une capacité d’accueil de 7 bébés, de 2 salles pour 5 couveuses chacune. Ce centre comprend également une grande salle d’hospitalisation pour 10 berceaux, 2 salles pour la pharmacie, 2 pour la diététique (conseil des mamans pour la nutrition). Une salle de réunion multimédia pour la formation continue, deux salles de consultation pour les grands enfants et une salle pour le suivi des enfants atteints du VIH.
Sans oublier un secteur aménagé pour la vaccination. Par ailleurs, notons que l’infrastructure sanitaire a été dotée d’un groupe électrogène, un local pour l’entretien ainsi que des toilettes et un abri pour les parents. Le tout pour un coût total 116.031.890 Fcfa. Le ministre de la Santé, Pierre N’Gou Dimba, s’est félicité de l’ouverture de cette infrastructure sanitaire. « Notre objectif, c’est de rendre fonctionnels tous les services qui ont été interrompus à l’occasion des travaux de réhabilitation du Chu de Yopougon. Pendant longtemps, les patients étaient dans la détresse. Maintenant que le service est rétabli, il faut que les agents se remobilisent. Ils sont suffisamment engagés, ils bénéficieront de notre appui pour améliorer leurs conditions de travail », a-t-il exhorté.
Selon le premier responsable de la santé en Côte d’Ivoire, « depuis près d’un an, le CHU de Yopougon est en réhabilitation pour non seulement le rendre fonctionnel, mais surtout le mettre aux normes afin d’offrir de meilleures commodités de travail aux agents, aux professionnels de santé ». Pour lui, il était donc important que l’État assure la continuité du service.
Source : Afriksoir.net