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Santé / Cette fois, on ne nous laisse plus le choix

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L’attente était plus longue que d’habitude devant le centre de vaccination situé 70 Grand-Rue, dans la capitale. Une heure trente en moyenne. Au lendemain des annonces du gouvernement renforçant le dispositif CovidCheck, l’étau s’est resserré sur les personnes non vaccinées.

«Nous sommes arrivés à un point où on ne nous laisse plus vraiment le choix», témoigne Cédric, qui travaille dans la finance. L’homme de 34 ans, qui a contracté une forme légère du virus, estime que la vaccination n’est pas nécessaire dans son cas et qu’il n’a pas été convaincu par l’argumentaire du gouvernement.

C’est finalement pendant sa pause déjeuner qu’il a décidé de se conformer aux nouvelles mesures. «Il nous protège des formes graves, mais il n’empêche pas la diffusion», ajoute celui qui dit n’avoir jamais été formellement opposé au vaccin. «Je ne pourrai plus travailler»

Ce qui n’est pas le cas de Claire, qui se veut toujours réticente. Employée de l’État, elle souffre de crises épileptiques et redoute les effets secondaires. «On nous met clairement la pression», lance-t-elle, dans la file d’attente. L’obligation du CovidCheck au travail semble être le principal motif d’incitation.

«Il faut bien gagner son pain, non? Je n’ai pas le choix, si je ne me fais pas vacciner, je ne pourrai plus travailler», explique Jean-François. Ce dernier n’est pas non plus convaincu par les nouvelles mesures. Il pointe la baisse d’efficacité des vaccins avec le temps. «Ils devront peut-être être mis à jour en raison des nouveaux variants», conclut-il.

Source : lessentiel.lu

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