Le directeur général du Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul), Marie Thérèse Vane Ndong Obiang, a reçu le 15 février les sages-femmes des services de gynécologie interne, de la salle d’accouchement et de trois maternités.
Selon le Chul, ces personnels sont venus exprimer leurs inquiétudes au sujet des « avantages sociaux et la décrépitude de leur environnement de travail ». La Dr Marie Thérèse Vane s’est dite « très préoccupée » par la situation de ses collaborateurs en leur garantissant que ces revendications de travail seraient élaguées au fur et à mesure de probables éclaircies financières.
Aussi, a-t-elle informé les concernées que des travaux sont déjà effectués depuis la semaine précédente [semaine du 7 février] en salle d’accouchement, notamment la réfection du circuit électrique et l’installation de climatiseurs afin d’améliorer l’environnement de travail de ses collaborateurs.
Les sages-femmes du Chul ont fermé le 1er juin 2021 la salle d’accouchement pour réclamer 15 mois d’impayés de leur quote-part (sortes de primes : Ndlr) et l’amélioration des conditions de travail. Pour se faire entendre par la tutelle, elles ont procédé à un sit-in dans la cour de l’hôpital.
Selon ces personnels, malgré les courriers déposés à la direction générale et toutes les démarches entreprises, rien n’est fait pour le paiement de leurs émoluments et l’amélioration de leurs conditions de travail. Pour calmer la situation, la directrice générale de cette structure hospitalière publique a proposé aux grévistes le paiement immédiat d’un mois sur les 15 exigés. Mais les sages-femmes ont opposé une fin de non-recevoir à cette offre qu’elles jugent « insignifiante ». Depuis lors, la situation est restée tendue malgré la reprise du travail par une partie du personnel.
Source : alibreville