Ces destins pourraient être une promotion pour la vaccination, si la finalité n’était pas aussi dramatique. Les cas de personnalités militant contre le vaccin anti-Covid et qui meurent de l’épidémie par la suite se multiplient. Exemple au Royaume-Uni, où Leslie Lawrenson a succombé au virus, après avoir multiplié les prises de position antivaccin au fil des semaines.
L’homme de 58 ans s’était même dit «heureux d’avoir le Covid», afin de pouvoir «développer une immunité naturelle». Celui qui publiait chaque jour une vidéo sur Facebook pour dénoncer «les mensonges» des professionnels de santé sur une maladie qui ne serait «qu’une simple grippe» avait tout de même reconnu avoir passé «24 heures horribles». Il expliquait ainsi avoir dû rester six heures en position fœtale. Mais la suite a été encore pire, jusqu’à ce que son fils retrouve son corps inanimé le 2 juillet dernier. «Il a payé le prix ultime»
Depuis, la famille du défunt, qui a payé un lourd tribu (NDLR: sa femme contaminée a également été hospitalisée dans un état grave), relate les prémices du drame. Convaincu que le vaccin allait causer plus de décès que la maladie elle-même, l’homme s’est laissé embrigader sur YouTube et les réseaux sociaux. «Mon mari a fait une erreur terrible et a payé le prix ultime», a résumé son épouse.
Il n’est pas le seul à avoir été rattrapé par la réalité. Un animateur radio américain pro-Trump est également mort du Covid-19, après avoir utilisé sa tribune médiatique pour inciter la population à ne pas se faire vacciner.
Source : lessentiel.lu