En entreprise, à l’école, en famille, ils arrivent. Sur la base d’études indépendantes, le Luxembourg a commandé 500 000 autotests, de type nasal. Le fournisseur est allemand, le test chinois. «La première livraison est attendue la semaine prochaine», révèle Thomas Dentzer, de la Direction de la santé. Outre leur efficacité, leur facilité d’utilisation a été évaluée. D’autant que ces premiers tests serviront à l’école. Des projets-pilotes doivent y débuter dans dix jours, en vue d’une généralisation après les vacances de Pâques.
Si les classes-tests restent à définir, ces essais aideront à «finaliser le processus». «Enseignants, élèves, tout le monde peut réaliser ce test, assure Thomas Dentzer. Et le résultat tombe en quinze minutes. Mais comme pour les autres tests ou le vaccin, rien ne sera obligatoire. «Le consentement des parents est demandé», poursuit-il.
Et si le test est positif? Le suivi, l’isolement et la quarantaine, faciles à appliquer dans un projet-pilote, le seront beaucoup moins quand chacun fera son test à la maison. D’ailleurs avec une certification CE, ces tests peuvent déjà à ce jour être vendus en pharmacie… ou au supermarché. «Je sais qu’ils sont intéressés», confirme Thomas Dentzer. La course mondiale aux autotests va débuter et le pays discute déjà avec des fabricants. Reste à définir si l’État incitera d’une manière ou d’une autre à «s’autotester».
Ces tests rapides, à côté des tests PCR et sérologiques, seront le «nouvel outil» de la troisième phase du Large Scale Testing, du 25 mars au 15 juillet, pour un budget de 42,83 millions d’euros. Si besoin, elle sera prolongée jusqu’en septembre.
Source : lessentiel.lu
