Six classes en quarantaine à Sanem en raison de quatorze cas positifs, une classe en quarantaine à Rambrouch après six cas positifs, une autre à Dudelange après l’infection de six élèves, les cas de miniclusters dans les écoles se sont multipliés au Luxembourg. Le résultat d’une flambée épidémique depuis quelques semaines et d’une circulation du virus particulièrement active chez les enfants.
Interrogé sur le sujet par le CSV, le ministre de l’Éducation nationale Claude Meisch a indiqué jeudi dans sa réponse parlementaire que 3 438 cas de Covid-19 avaient été identifiés parmi la population scolaire depuis la rentrée: 2 234 dans l’enseignement fondamental et 1 204 dans le secondaire. Une différence qui s’explique par le fait que «70% des lycéens sont vaccinés». Le ministre assure que les autorités «s’attendaient» à une telle situation. Et pour cause, les enfants de moins de 12 ans ne sont pas éligibles à la vaccination. Qui plus est, le respect des gestes barrières est beaucoup plus compliqué pour les tout-petits.
«Aucun enfant n’est mort du Covid au Luxembourg»
Dans ce contexte, le fait que la tranche d’âge des 0-14 ans enregistre le taux d’incidence le plus élevé du pays avec 547 cas pour 100 000 habitants la semaine passée n’est pas une surprise.
Pour autant, pas question de tirer la sonnette d’alarme pour l’Éducation nationale. Malgré un nombre de contaminations élevé, le dispositif en place avec les quarantaines des classes particulièrement touchées fonctionne, indique M. Meisch, qui précise que les risques de complications sont très faibles pour les plus jeunes. « Les hospitalisations d’enfants et d’adolescents dues au Covid-19 sont extrêmement rares. Depuis le début de la pandémie au Luxembourg, aucun mineur n’a succombé à la maladie», rassure-t-il.
Source : lessentiel.lu