Étudiant en physique, Mile Routledge a déclaré avoir choisi pour destination Kaboul pour son tourisme «sombre» et «extrême».
Ce sont des vacances dangereuses qui ont viré au cauchemar. Miles Routledge, 21 ans, est un étudiant britannique. Pendant ses congés d’été, il s’est lancé le défi de se rendre en Afghanistan ce 13 août, et plus précisément à Kaboul, raconte la BBC. C’était sans compter la vitesse à laquelle les talibans allaient s’emparer de la ville. Dans son projet initial, l’étudiant avait prévu de quitter le pays six jours plus tard.
Un choix de destination très réfléchi, puisque sur les réseaux sociaux, le jeune homme originaire de Birmingham indique à ses abonnés, sous le pseudo«Lord Miles», aimer le tourisme «sombre» et «extrême». Ce mardi 17 août, il a par ailleurs déclaré sur internet avoir obtenu une place sur une liste d’évacuation. Quelques heures plus tard, il affirme dans une vidéo être dans un avion de l’armée britannique auprès de dizaines d’autres personnes. Il serait désormais en sécurité à Dubaï, aux Émirats arabes unis. «J’ai du mal à me tenir debout. Je ne pense pas que je pourrais dormir cette nuit», a-t-il confié sur internet.
Un voyage prévu depuis trois mois
Miles Routledge aurait réservé son voyage en mai dernier, malgré les recommandations contraires du ministère des Affaires étrangères britannique. Voyant qu’il ne pourrait pas se faire rembourser, il a tout de même choisi de se rendre sur ce territoire très risqué. «J’ai cherché sur Google les dix pays les plus dangereux au monde. Tout en haut de la liste se trouvait l’Afghanistan», aurait écrit l’étudiant en physique selon Euronews Travel.
Sur les réseaux sociaux, l’étudiant en physique a assuré qu’il ne regrettait pas sa décision de partir en voyage en Afghanistan, malgré la situation tragique que traverse le pays. Il affirme toutefois sur sa page Facebook craindre pour la vie de son guide.
Des propos qui révoltent les internautes, qui n’hésitent pas pour nombre d’entre eux à le juger d’«idiot» et d’«inconscient».
L’étudiant est un habitué des voyages dangereux: il y a quelques années, il était parti à Tchernobyl.
Source : etudiant.lefigaro