STEINSEL – Tom*, inquiet du Covid, a gardé son fils depuis octobre, chez lui. Il l’a remis à l’école lundi, et un cas a été décelé dans sa maison relais.
Quand le sort s’acharne… Inquiet suite à des cas de Covid dans l’école de son fils de quatre ans, Tom, un père de famille de Steinsel avait expliqué à L’essentiel sa décision de ne plus y envoyer son fils depuis octobre. Poussé par un rappel à la loi sur l’obligation scolaire par la commune, le couple s’était résigné, lundi, à ramener son fils en classe.
Mais le retour ne s’est pas franchement passé comme espéré. «On nous a demandé hier (mardi) à midi de venir le chercher. Une éducatrice de la maison relais, où il était lundi, pendant que nous rencontrions son institutrice pour faire le point, a été testée positive. Il devait y retourner l’après-midi mais elle est fermée jusqu’à lundi», racontait mardi, Tom, désabusé. Il a été informé que son fils pourra retourner à l’école ce mercredi, et devra être testé dans six jours. Une procédure qu’il comprend mal. «Pourquoi ne laisse-t-on pas ces enfants à la maison?».
«Lorsqu’un élève d’une classe a eu un contact avec une personne positive dans une maison relais, c’est le scénario 1 du dispositif sanitaire qui s’applique: il continue de fréquenter l’école tout en appliquant des mesures sanitaires complémentaires, notamment le port du masque obligatoire», précisait mardi, le ministère de l’Éducation nationale. Le papa, lui, s’interrogeait sur la suite, sans exclure aucune option. Ni le masque ni l’idée de retirer à nouveau son fils de l’école, quitte «à en assumer les conséquences».
Source : lessentiel.lu