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Luxembourg / Les parents doivent s’adapter à l’école à domicile

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Une réorganisation s’impose dans les foyers, où les parents devront s’occuper de leurs enfants, cette semaine, à cause de la fermeture des classes.

L’annonce jeudi de la fermeture des écoles dès ce lundi a surpris de nombreuses familles. «L’organisation est très compliquée. Et encore, nous nous en sortons bien avec un enfant, une fille de quatre ans», dit Aurélie. Elle note qu’il est «impératif d’avoir toujours un adulte près de l’enfant, car lors de la dernière semaine en distanciel, en janvier, il devait participer à trois sessions Zoom par jour!». Il va falloir jongler entre le travail à domicile et l’école à distance. «Déjà, il faut deux ordinateurs, pour le parent qui fait du télétravail et pour celui qui s’occupe du petit. Ce que tout le monde n’a pas», note la mère de famille. Elle ne comprend pas que «l’école ait été sacrifiée, alors qu’elle avait montré sa capacité de réagir aux situations difficiles, avec les mesures de quarantaine». Surtout, elle attend des précisions pour la rentrée, à partir du 22 février.

De son côté, Vanessa sera contrainte, «pour la première fois», d’utiliser le congé pour raison familiale. Cette manager estime également que la mesure «est très mal perçue au niveau professionnel, puisque la hiérarchie nous demande de montrer l’exemple. Nous devons être présents pour motiver nos équipes». Mais son mari étant en déplacement, elle n’a cette fois pas le choix et s’inquiète des éventuelles conséquences.

«Chacun s’implique dans l’apprentissage»

«J’espère qu’à l’avenir, le ministère agira un peu moins impulsivement et instaurera un procédé, pour passer facilement en distanciel quand c’est nécessaire», avance Pierre*. Il serait favorable à ce que les parents vulnérables au Covid-19 puissent utiliser l’école à la maison «ponctuellement, dès que le nombre d’infections en classe est trop élevé».

Certaines familles commencent cependant à être rodées. «Mes horaires sont assez flexibles, cela ne me pose pas de problèmes. Je suis content que le ministère ait été proactif et n’ait pas laissé traîner», note Vincent*. «Mes enfants se sont habitués, renchérit pour sa part Julie*. Ils ont acquis des compétences informatiques et de l’autonomie. Nous partageons le CRF avec le papa, ce qui permet à chacun de s’impliquer dans l’apprentissage».

Source : Lessentiel.lu

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