Dès lundi prochain, les étudiants de l’Université du Luxembourg sont repartis pour un mois d’examen en grande partie à distance.
«J’ai eu plus de mal cette année à réaliser que nous étions déjà en période d’examens, car on est tout le temps à la maison!», s’amuse Sami, étudiant de master en philologie germanique. Les étudiants de l’Université du Luxembourg sont en pleines révision. Lundi, ils démarrent un mois d’examen.
L’Uni s’étant confinée quasiment depuis le début de la pandémie de coronavirus, ces examens se feront en majeure partie à distance. Le présentiel ne sera utilisé que dans de rares cas où on ne peut vraiment pas faire autrement. «C’est simple, sur tout le mois, nous n’avons pas plus d’une dizaine de sessions en présentiel prévues», note-t-on à l’Uni. Pour alléger un peu les examens finaux, «les enseignants ont proposé des contrôles continus ou des présentations tout au long du semestre», approuve Nicola, étudiant de master en Droit de l’espace, de la communication et des médias.
«Moins de déplacements, plus de temps»
Et, comme pour les examens précédents, l’Uni a renoncé à utiliser un logiciel de surveillance pour des raisons de protection des données. «Nous avons d’autres options pour garantir la validité des examens, comme des écrits à faire dans un temps imparti ou un enregistrement. Dans tous les cas, l’étudiant concerné est au courant et cela ne se fait pas sans son accord», explique-t-on à l’Uni. «Lors des examens du semestre dernier, l’Uni s’est montrée très transparente», salue Estelle, étudiante en droit.
Côté étudiants, on commence d’ailleurs à être rodés. «Maintenant, on a l’habitude», sourit Clémence, en bachelor de droit. Certains apprécient. «Avec les cours en ligne on a eu moins de déplacements ce qui nous donne plus de temps pour d’autres activités», souligne Patrick étudiant de bachelor en Ingénierie. Reste qu’il est parfois difficile de rester concentré pendant de longues heures devant un écran. «Les professeurs se sont très bien adaptés en faisant régulièrement des pauses durant les cours», apprécie Nicola, qui fait du sport ou va à la bibliothèque universitaire quand il veut changer d’air.
Le contexte a aussi changé les rapport entre élèves. «Comme nous ne pouvons pas nous voir en réel, nous sommes très actifs sur Facebook. Ça amène à créer des liens avec des étudiants de notre promo avec qui nous n’avons jamais parlé car ils sont peut-être plus timides. Et nous nous entraidons beaucoup, en plus du soutien des profs qui se sont montrés vraiment bienveillants», conclut Clémence.
Source : Lessentiel.lu