C’est à la faveur de son discours à la nation prononcé à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance que le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a annoncé l’ouverture imminente d’une nouvelle école d’infirmiers à Libreville. Une dotation qui s’inscrirait dans sa volonté d’offrir à la jeunesse des formations qualifiantes en phase avec le marché du travail afin de réduire le chômage.
Le discours à la nation, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du pays, à servi de cadre au Chef de l’Etat pour annoncer une pléthore d’initiatives dans le cadre de son projet de société. Sur le volet emploi, Ali Bongo Ondimba qui a consenti l’opinion de « regarder le verre à moitié plein et non à moitié vide », faisant référence au bilan des réalisations apportées ces 60 dernières années, a indiqué que le « Gabon relèvera le défi du siècle qu’est l’emploi ».
C’est donc dans dans le but de réduire le chômage et la précarité que le numéro 1 gabonais a annoncé entre autres, l’ouverture imminente d’une école d’infirmiers à Libreville. « C’est pourquoi dans les mois et années à venir, en plus du renforcement des capacités actuelles, plusieurs centres de formation verront le jour. C’est le cas d’une nouvelle école d’infirmières et d’infirmiers qui ouvrira ses portes à Libreville au dernier trimestre 2020 », a promis le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.
À en croire le président de la République, cette nouvelle école devrait pouvoir aider à résoudre le problème d’inadéquation entre la formation et l’emploi auquel se heurte la jeunesse en lui offrant, « des formations qualifiantes et réellement en phase avec les nouveaux besoins du marché du travail ».
Des promesses, des réformes envisagées, mais à l’instar des tous les projets annoncés et les initiatives prises, d’aucuns se demandent si cette nouvelle école n’ira pas rejoindre l’écurie des établissements souffrant d’un dysfonctionnement au Gabon. Surtout qu’en matière de formation d’infirmiers et d’infirmières, le Gabon disposait des écoles nationales d’action sociale et sanitaire (Enass) basées à Makokou dans l’Ogooué Ivindo et à Mouila dans la Ngounié, qui sont pourtant fermées depuis plusieurs années.
Source : libreville.com