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France / Week-end d’intégration solidaire pour les étudiants de l’Essca

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Du 6 au 9 septembre, pour le traditionel WEI de rentrée, les étudiants de première année du campus de Paris ont construit de nouvelles infrastructures pour le jardin d’un IME.

L’idée a émergé au printemps dernier et a été organisée très rapidement. «J’avais envie d’organiser un événement intelligent pour cette rentrée», explique Marie Courtois, responsable de l’expérience étudiante. Ainsi, les 1400 étudiants de première année de campus de l’Essca (Angers, Paris, Lyon, Bordeaux et Aix-en-Provence) ont participé à cet événement.

«J’arrive à visser maintenant!» Carla tape dans la main de son camarade Arsène. À première vue, on pourrait croire que ces deux-là se connaissent depuis plusieurs années. Mais en réalité, ils se sont rencontrés lors de la rentrée à l’école de commerce Essca, à Boulogne-Billancourt. A la place du traditionnel WEI (week-end d’intégration), tous les étudiants de première année du programme grande école se sont retrouvés à l’institut médico-éducatif (IME) Bel-Air au Chesnay dans les Yvelines, pour une activité inattendue. Non pas pour une soirée ni un enchainement de beuveries, mais pour une initiative de rentrée solidaire. Du 6 au 9 septembre, les jeunes ont construit plusieurs infrastructures sur le terrain de l’IME, pour offrir aux adolescents de 12 à 20 ans atteints de déficiences mentales légères qui y vivent un espace extérieur plus agréable.

Les étudiants œuvrent pour un IME

En Île-de-France, 480 étudiants se sont prêtés au jeu. «On est divisés en six groupes. Ainsi, le mardi, mercredi et jeudi, on vient chacun notre tour une demi-journée pour participer au projet», note Léna, 17 ans. Habillés de t-shirts orange floqués du nom de l’école de management dans leur dos, ils ont enfilé leurs plus beaux gants de jardinage et de bricolage à tour de rôle.

L’objectif de la semaine est de construire en un temps record plusieurs infrastructures sur le terrain de l’IME. Des groupes s’affairent aux gradins qui entoureront le terrain de foot, quand d’autres terminent de monter les bancs et d’assembler les derniers bacs à fleurs, qui serviront aux jeunes de l’IME pour mettre en place un potager. «C’est trop bien de savoir que l’on apprend à se connaître tout en aidant les autres. C’est chouette de s’amuser en faisant des Olympiades ou des jeux avec le BDE, mais c’est encore mieux de se rendre utile», confie Anaïs, 18 ans, assise sur une planche.

Développer l’esprit de cohésion

Les bruits de scie et de perceuses s’entremêlent. L’odeur du bois envahit tout le jardin. Les plus courageux sont sur le terrain de foot, en plein soleil, pour construire les gradins. Ils sont accompagnés par l’équipe Splash Project, une organisation bénévole britannique qui œuvre pour donner un coup de pouce aux autres.«Ce sont les membres de Splash qui ont organisé tous les plans. Ils briefent nos étudiants sur la sécurité et les accompagnent pour leur apprendre à bricoler», précise Marie Courtois. Pour communiquer entre les membres de Splash Project et les étudiants, l’usage de l’anglais est nécessaire. William est le seul membre de l’organisation britannique présent ce jour à être Français. Pour lui aussi, cette initiative est une belle expérience. «C’est ma première mission pour Splash. Je trouve cette idée grandiose. J’adore bosser avec ces jeunes qui découvrent leur capacité à travailler de leurs mains. Je trouve cela formidable qu’ils œuvrent pour le bien-être des jeunes de l’IME», partage-t-il. Avant de reprendre les consignes auprès des étudiants: «Ta petite planche, tu vas la fixer de chaque côté. Comme ça. Vous avez compris la logique? N’hésitez pas à vous entraider.»

Un peu plus loin, Léna et sa nouvelle amie Erika enlèvent les mauvaises herbes, sans broncher. Au contraire. Un sourire aux lèvres, elles semblent complices. «Cet exercice nous permet de développer notre esprit de cohésion. C’était une belle surprise que nous a réservée l’école», affirme Erika. Du côté du futur potager, Carla continue d’apprendre à bricoler avec plaisir. «C’est facile de scier, en fait. Et puis on se rapproche les uns des autres, on se donne un coup de pouce. C’est ludique comme rencontre!» Arsène, 18 ans, rajoute: «Je suis content d’être dans une école qui représente ces valeurs d’humanité et de solidarité.» De quoi jalouser quelques étudiants de deuxième année, présents pour certains cette semaine pour accompagner leurs nouveaux camarades. «J’aurais bien aimé vivre cette expérience l’an dernier», conclut Gaspard.

Source : etudiant.lefigaro

 

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