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Royaume-Uni / Une université paie (grassement) les étudiants qui acceptent de reporter leurs études

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La faculté d’Exeter ne parvient pas à gérer l’afflux d’inscrits en médecine et propose des avantages financiers aux jeunes qui acceptent d’attendre un an.

Environ 20.000 euros (10.000 livres): c’est le montant que l’université d’Exeter, au Royaume-Uni, propose de verser aux étudiants inscrits en médecine pour la rentrée qui accepteraient de décaler d’un an leur cursus, d’après The Guardian .

En cause: le manque de places. La faculté ne peut répondre à la demande, face à l’augmentation considérable du nombre d’inscrits en médecine pour la rentrée. Si ces jeunes sont prêts à reporter leurs études d’un an, ils recevront 10.000 £ en espèces, soit environ 11.600 €, à la fin du mois d’octobre, ainsi qu’un an de logement gratuit. À savoir: l’habitation avoisine en moyenne les 8 000 € annuels: 6 574 £ (7 654 €) pour une chambre et 7 611£ (8 861 €) pour un studio sur le campus. Le total s’élève ainsi pratiquement à 20.000 €.

Une hausse de 20% des candidatures en médecine au Royaume-Uni

Outre l’argent, l’université assure en théorie la place de ces jeunes pour l’année prochaine, à la condition d’avoir un très bon profil. Un dilemme que les étudiants devront résoudre avant la fin du mois de juillet, date limite pour rendre sa décision.

Le vice-chancelier, Mark Goodwin, avance que les demandes d’inscription pour son université ont été beaucoup plus nombreuses que d’habitude. «C’est sans précédent pour nous. Il s’est passé quelque chose cette année qui a fait qu’une plus grande partie des étudiants nous choisissent», explique-t-il. Il précise que la faculté d’Exeter souhaite continuer à garantir des études de médecine de «haute qualité» et «former le nombre de médecins que le gouvernement nous demande».

Le contexte est en effet particulier cette année: les universités britanniques reçoivent un nombre record de candidatures, toutes filières confondues, en hausse de 10%, d’après le Guardian. Beaucoup de cours ouvrent des places supplémentaires, mais il existe un plafond gouvernemental sur le nombre d’étudiants en médecine. Il n’y a donc aucune flexibilité. Les responsables des admissions ont vu cette année le nombre de candidatures en médecine augmenter de 20% par rapport à l’année dernière. À cela s’ajoute l’inflation des notes due à l’annulation des examens et l’utilisation du contrôle continu à la place, ce qui a mené à ce que davantage d’étudiants obtiennent les résultats requis. Le docteur Tim Bradshaw, directeur général du Russell Group, auquel appartient l’université d’Exeter, a exhorté le gouvernement à augmenter le nombre de places disponibles en médecine.

Source : etudiant.lefigaro

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