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France / Sciences po Toulouse : un ancien étudiant mis en examen pour viol

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L’agression aurait eu lieu lors d’une soirée d’intégration en 2018. Le jeune homme a été mise en cause par une étudiante.

Un ex-étudiant de Sciences Po Toulouse a été mis examen ce samedi 13 février dans une enquête pour viol, a appris l’AFP ce dimanche auprès du parquet, alors que les dénonciations des violences sexuelles dans les IEP se sont multipliées ces derniers jours.

Le jeune homme, qui était en garde à vue depuis jeudi 11 février, a contesté les faits lors de son interrogatoire. Il a été mis en cause par une étudiante pour un viol qui se serait déroulé en 2018, a indiqué le procureur de la République de Toulouse Dominique Alzéari. «Il a été placé sous contrôle judiciaire assorti de diverses obligations destinées notamment à préserver le bon déroulement des investigations qui doivent se poursuivre désormais dans le cadre de l’information», a précisé Dominique Alzéari.

Depuis une semaine, les prestigieux Instituts d’études politiques (IEP) sont touchés par une vague de témoignages d’étudiantes faisant état de violences sexuelles. Ces étudiantes se disant victimes ou témoins de comportements et violences sexistes, y compris des viols, ont multiplié les messages sur les réseaux sociaux avec le hashtag #sciencesporcs qui s’inspire de #balancetonporc, lancé en octobre 2017 après la mise en cause du producteur américain Harvey Weinstein.

Mardi 9 février, Olivier Brossard, le directeur de l’IEP de Toulouse a, lors d’une conférence de presse, livré les «faits (qui) remontent à septembre 2018, dans le contexte d’une soirée ‘d’intégration’». Fin décembre, la victime est venue voir le responsable de Sciences Po Toulouse et a été prise en charge: «nous l’avons incitée à nous donner le nom de l’agresseur et un témoignage écrit», a encore indiqué Olivier Brossard.

À Grenoble, le procureur Eric Vaillant a pour sa part affirmé avoir ouvert des enquêtes après avoir reçu «deux signalements d’agression sexuelle par la direction de Sciences Po Grenoble les 25 janvier et 8 février.» Vendredi 12 février, plusieurs dizaines d’étudiants des IEP de Strasbourg et Grenoble se sont réunis pour dénoncer la «culture du viol» présente, selon eux, dans leurs établissements.

Source : etudiant.lefigaro

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