Selon Le Parisien, Jean-Christophe Martine a entamé ce mardi une grève de la faim aux portes du ministère de l’Enseignement supérieur à Paris. Il réclame l’obtention d’une place à l’université pour son fils.
Courriers, mails, appels: ce père de famille, écrivent nos confrères du Parisien , a tout tenté pour obtenir une réponse qui expliquerait pourquoi son fils n’a pas eu d’affectation sur Parcoursup. Dépité par la situation, il est visiblement prêt à tout pour que son enfant de dix-huit ans ne soit pas laissé sur la touche lors de cette rentrée 2020. Déterminé, il a garé sa petite voiture de location très tôt ce matin rue Descartes, avec la ferme attention de ne décamper qu’une fois la proposition d’admission pour son fils obtenue.
Ce dernier a eu un bac scientifique en 2019, et après un échec à l’issue de sa première année de Paces (la première année commune aux études de santé, aujourd’hui remplacée par un parcours spécifique nommé Accès santé), visait une place dans une filière santé.
«La réaction d’un père extrêmement inquiet»
«Sur Parcoursup, il avait demandé une licence scientifique en cas d’échec afin d’aller ensuite vers la médecine, mais ses 10 vœux ont été refusés! Il était sur liste d’attente. Mon fils a également fait une demande de dérogation pour pouvoir s’inscrire au nouveau parcours spécifique Accès santé, et n’a toujours pas de réponse… En tant que père, je ne peux continuer à le voir se désespérer sans réagir, et regarder cette situation totalement bloquée», confie Jean-Christophe Martine au Parisien.
«Je n’aurais jamais imaginé devoir en arriver là, mais c’est la réaction d’un père extrêmement inquiet», ajoute-t-il. Si son fils n’a pas réussi à obtenir de place, c’est en raison de l’afflux des nouveaux bacheliers qui ont été considérés comme étant prioritaires sur la plateforme Parcoursup. Or, cette année, le taux d’admission record au baccalauréat, près de 99%, complique les possibilités de poursuites d’études pour les autres.
Un dernier espoir pour l’étudiant: la prolongation de quinze jours de la phase complémentaire de Parcoursup, qui s’étendra donc jusqu’au 24 septembre. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avance d’ailleurs au Figaro qu’il resterait 9 000 formations avec des places disponibles.
Source : etudiant.lefigaro