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France / Les étudiants en alternance peuvent aussi partir en séjour Erasmus

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Le nombre d’étudiants en alternance Erasmus + a augmenté de 30% entre 2017 et 2019. Des moyens supplémentaires sont mis sur la table pour encourager cette dynamique.

Passerelle vers l’emploi et l’insertion professionnelle, l’alternance est un modèle de formation de plus en plus prisé par les étudiants y compris à l’étranger. Selon une étude de l’Observatoire Erasmus +, publié jeudi 16 septembre 2021, 6 900 étudiants alternants sont partis dans l’un des 33 pays participant au programme Erasmus + en 2018-2019. Un chiffre en augmentation de 30%, puisque ils n’étaient que 5 300 durant l’année scolaire 2017-2018. «La mobilité augmente non seulement les compétences des alternants, mais s’avère également bénéfique pour les centres de formation et les entreprises participant à des actions de mobilité», analyse la directrice de l’agence Erasmus + Laure Coudret-Laut.

Dans la répartition, 80% des alternants venaient de l’enseignement secondaire et 20% de l’enseignement supérieur. 76% étaient en contrat d’apprentissage et 24% en contrat de professionnalisation. Au niveau des plus de 4 000 apprentis de l’enseignement et de la formation professionnelle, la durée de la mobilité était de 17 jours en moyenne vers les pays limitrophes de la France. L’Espagne, l’Italie et l’Allemagne ont capté 46% des mobilités. Tous secteurs éducatifs confondus, la durée moyenne de la mobilité était de 41 jours.

L’Espagne est toujours la première destination

Les écoles d’ingénieurs fournissent le plus d’alternants. 44% des étudiants en mobilité Erasmus + en provenaient. Environ 30% venaient d’écoles post-bac non universitaires, et 18% de l’université. La formation Ingénierie, industries de transformation et construction représente 49% des étudiants en mobilité. À noter, de même, la forte présence d’apprentis dans le domaine des services (26%) et des formations commerces, administration et droit (10%).

Le premier pays de destination des apprentis en 2018-2019 a été l’Espagne, qui a accueilli plus de 15% des étudiants. Suivent l’Italie (11%), le Royaume-Uni (10%) et l’Allemagne (10%). D’autres pays européens étaient sollicités comme le Portugal, le Danemark, les Pays-Bas et l’Irlande. Par rapport aux mobilités étudiantes de l’année 2017-2018, la part du Royaume-Uni perd plus de 3 points. À l’inverse, celle du Portugal a augmenté de plus de 2 points et celle de l’Irlande de 5 points.

Les pays de formation se distinguent en fonction des domaines de formation, révèle l’étude. L’Espagne est ainsi la première destination pour les apprentis du domaine des services, l’Italie pour la production.

En France, 930 alternants Européens ont été accueillis. Les plus gros contingents venaient d’Allemagne, de Belgique, de Pologne et du Portugal. Ils étaient principalement répartis dans les secteurs des services (49%), de la production (35%) et dans les domaines disciplinaires.

Un budget en hausse de 80%

«Cette dynamique, associée à une reprise post-Covid et des financements en augmentation, pourrait permettre d’atteindre plus de 10 000 alternants en mobilité Erasmus+ en 2022, note Laure Coudret-Laut. Aujourd’hui, l’enjeu est de relancer les échanges.» Avec 80% de budget en plus par rapport à la programmation précédente, le programme Erasmus + «devrait bénéficier à au moins 10 millions de citoyens» sur la période 2021-2027.

Des moyens supplémentaires seront infusés pour permettre aux étudiants et élèves des classes défavorisées de pouvoir accéder au programme. De même, les destinations hors Europe seront éligibles à la bourse Erasmus + . Enfin, 50 centres d’Excellence de la formation professionnelle seront financés d’ici 2025.

Source : etudiant.lefigaro

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