Connecte-toi avec nous

Internationale

France / Le harcèlement scolaire inquiète de plus en plus les familles

Publié

sur

L’inquiétude monte. Une étude de l’Ifop révèle l’ampleur du harcèlement scolaire en France et l’inquiétude qu’il suscite dans les familles.

Parmi les parents, 85% sont inquiets à l’idée que leur enfant soit victime de harcèlement scolaire entre pairs à l’école. Une étude publiée par l’Ifop pour l’association Marion Fraisse, La Main tendue et la région Île-de-France fait état de l’ampleur du phénomène en France. L’enquête a été menée au mois de janvier dernier auprès de 2003 sondés âgés de 15 ans et plus ainsi que de 500 professeurs des 1er et 2nd degrés ainsi que du supérieur.

Ainsi, 24% des parents déclarent que leur enfant (ou plusieurs de leurs enfants) a été victime de harcèlement entre pairs en milieu scolaire ou extrascolaire. Et 41% des Français indiquent avoir été exposés de manière répétée et continue à au moins une forme de violence verbale, physique ou dans le milieu scolaire.

Par ailleurs, 59% des 15-17 ans indiquent avoir été victimes d’au moins une forme de violence verbale, physique ou psychologique de manière répétée, continue et pendant une longue période. L’enquête précise enfin que 54% des répondants (15 ans et plus) affirment avoir vécu une forme de harcèlement au collège contre 23% à l’école primaire, 13% au lycée.

Des enseignants démunis

Les conséquences de ces agressions ne sont pas moindres. Selon l’Ifop, 39% des personnes qui en ont été victimes «considèrent que cela a affecté leur vie sociale». Les séquelles psychologiques, pour certains répondants victimes (35%), viennent de ces actes de harcèlement en milieu scolaire. Ils sont 12% à avoir subi ces violences et à avoir fait une tentative de suicide et sont 36% à avoir eu «plus d’expériences d’idées suicidaires» (contre 27% pour l’ensemble des Français).

Face à ce phénomène, l’Ifop révèle que les enseignants se sentent démunis. Ils sont 83% à déclarer n’avoir jamais eu de formation dédiée à la prévention. Ils sont 66% à ne pas se sentir armés pour «gérer une situation de cas de harcèlement entre élèves».

Source : etudiant.lefigaro

Continuer la lecture
Publicité
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité

NOS PARTENAIRES

Publicité
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com