L’école privée connue pour ses préparations à Sciences Po et aux écoles de commerce, ajoute à sa carte une classe préparatoire scientifique.
«Notre objectif est d’intégrer directement le top 10 des meilleures prépas scientifiques en 2023», déclare Bertrand Léonard, directeur du groupe Ipesup. L‘école privée ouvre en septembre une classe préparatoire scientifique, formation en deux ans après le bac préparant aux grandes écoles scientifiques (ENS, Polytechnique, Centrale, Mines…). L’établissement parisien ouvrira deux classes en septembre, une en mathématiques physique (MP) et l’autre en physique chimie (PC). Les cours auront lieu dans les locaux de Prépasup rue de l’Estrapade dans le 5 ème arrondissement de Paris. Les intéressés ont jusqu’au 31 juillet pour déposer leur dossier, et les frais de scolarité s’élèvent à 10 900€. L’afflux inédit d’étudiants en prépa sur Parcoursup en 2021, avec sa cohorte de déçus, constitue une opportunité pour le groupe privé de se lancer sur ce créneau jusqu’à présent laissé inoccupé par le privé hors contrat. D’ailleurs, Samuel Dana, étudiant surdoué n’ayant été accepté dans aucune prépa sur Parcoursup, a soumis sa candidature.
Ipesup, spécialiste de la préparation des concours du supérieur
Ipésup n’est pas un novice en matière de concours aux grandes écoles. L’institut privé de préparation aux études supérieures (groupe Ipesup) a été créé en 1974 par deux anciens de l’École normale supérieure, Gérard Larguier et Patrick Noël. En 2020, au classement du Figaro, Ipesup-Prepacom (les deux marques du groupe), arrive troisième au classement ECE (voie économique) et huitième en ECS (voie scientifique) pour intégrer les trois meilleures écoles de commerce (HEC, Essec, ESCP). Des classes connues pour accueillir beaucoup de Khûbes (redoublants) issus de grands lycées parisiens. L’établissement a aussi montré son savoir faire durant de nombreuses années pour la préparation aux concours de Sciences Po, jusqu’à ce que le concours soit supprimé cette année.
La pédagogie se veut différente des CPGE classiques, avec des classes à effectifs réduits et un accompagnement poussé. «Nous allons mettre l’accent sur la pratique comme nous le faisions déjà dans le cadre d’Optimal Spé, notre structure de soutien scolaire aux élèves de CPGE, qui existe depuis 15 ans», avance Thibault Lemonnier, responsable pédagogique. «Nous voulons privilégier la proximité avec les professeurs, et l’analyse des problèmes individuels dans des classes à effectifs réduits de 30 élèves maximum (au lieu de 40 à 50 dans les lycées publics NDLR)», complète le directeur Bertrand Léonard.
Mettre l’accent sur le collectif
La sélection, se fera de manière «plus humaine que sur Parcoursup, tous les dossiers seront étudiés», précise Bertrand Léonard. Pour pallier les écarts de notations entre lycées d’origine, les bacheliers devront fournir deux copies de mathématiques et de physique chimie au moment des inscriptions. Ils devront aussi passer un oral de mathématiques et de personnalité, «destiné à évaluer leur esprit d’équipe». Un élément essentiel de la réussite selon la direction de l’école.
Source : etudiant.lefigaro