Les métiers du commerce sont indispensables pour une large majorité d’entreprises. Se tourner vers cette spécialité, c’est alors se doter d’un vrai sens du business afin de contribuer activement au tissu économique.
Qu’est-ce que le commerce?
De très nombreuses activités d’entreprise consistent à vendre des produits ou des services, dans des secteurs aussi divers que la grande distribution, la finance, l’immobilier, le retail, le digital ou l’industrie. Les commerciaux sont alors des éléments pivots de leurs équipes, cherchant à promouvoir leur offre directement auprès des futurs clients potentiels.
Évoluer dans le milieu du commerce signifie donc être le pilier d’une stratégie de vente et requiert certaines qualités. Il ne faut pas avoir peur d’aller de l’avant pour se montrer le plus convaincant possible. En véritable ambassadeur, le commercial doit faire preuve d’une grande disponibilité, parfois amené à effectuer des déplacements réguliers. Animé par des objectifs de vente, il a un vrai goût du challenge. Ses différentes missions visent autant à conquérir de nouveaux clients qu’à fidéliser au mieux ceux déjà engagés.
Les équipes commerciales sont très hiérarchisées. Elles s’articulent sur de nombreux degrés de responsabilité, des vendeurs jusqu’aux directeurs commerciaux.
Durées de la formation
Une formation en commerce peut durer de 2 à 6 ans.
Les diplômes les plus courts seront sous la forme d’un CAP ou d’un BTS. Il est également possible de s’arrêter au bout de 3 ans en bachelor d’école de commerce, en BUT ou en licence professionnelle.
Bon à savoir: À compter de la rentrée 2021, le BUT (bachelor universitaire technologique) remplace le DUT. Il se déroule sur une durée de trois ans au sein des universités et délivre un niveau bac+3.
Pour des postes à responsabilité et aux salaires plus élevés, un bac+5 ou bac+6 doit être poursuivi en université, en institut d’administration des entreprises (IAE), en école de gestion et commerce ou en école consulaire dépendant des chambres de commerce et d’industrie.
Niveaux d’entrée
On peut s’orienter vers le secteur de la vente dès la fin du collège à travers un CAP généraliste d’employé de commerce. Des spécialisations sont possibles en alimentation, produits d’équipement ou accueil et services à la clientèle.
Les formations commerciales plus classiques peuvent être suivies dès le niveau bac, avec notamment le bac pro métiers du commerce et de la vente ou le bac pro technicien-conseil vente en alimentation. Elles ont pour but une insertion professionnelle rapide.
Côté bac général, il est plus que logique de se tourner avant tout vers la spécialité des sciences économiques. En complément, les sciences de l’ingénieur, le numérique ou les langues étrangères seront bienvenues.
Programmes d’études
Les BTS commerce sont divisés en plusieurs catégories, selon les affinités:
● commerce international (CI) ;
● management commercial opérationnel (MCO) ;
● négociation et digitalisation de la relation client (NDRC) ;
● technico-commercial (TC) ;
Pour arriver à bac+3, les diplômes possibles dans de nombreuses spécialisations sont:
● la licence ;
● la licence pro (accessible après un bac+2) ;
● le diplôme européen d’études supérieures (DEES) ;
● le bachelor ;
● le BUT.
Le bac+5 ou +6 en commerce fait également l’objet de plusieurs spécialisations:
● un diplôme d’école de commerce, de gestion ou de management ;
● un master commerce ;
● un MBA commerce.
Les stages, et parfois même l’alternance en entreprise, parsèment les différentes formations en commerce. Ils sont un bagage vraiment précieux pour se former en business et ainsi confronter ses connaissances théoriques sur le terrain.
Si l’on est amené à travailler dans une entreprise ouverte sur l’international, une maîtrise des langues étrangères est alors indispensable. Il est crucial de pouvoir déployer son argumentaire de vente puis d’échanger en étant tout à fait à l’aise avec le langage utilisé.
Débouchés
Les métiers à la sortie des formations commerciales dépendent des spécialisations et de la durée des études que vous aurez préalablement suivies.
Les cursus les plus courts permettent d’être vendeur dans des commerces, même si souvent les possibilités d’y évoluer ensuite sont réelles.
Si l’on souhaite accéder le plus tôt possible à des postes de manager ou responsable de magasin, il convient de suivre une formation plus longue portée autant sur l’aspect commercial du métier que le management et la gestion.
Si ces professions sont synonymes de sédentarité, il est parfois nécessaire de suivre des horaires décalés pour assurer l’ouverture et la fermeture des points de vente.
La fonction de commercial, aussi appelé ingénieur commercial, appelle à se déplacer plus souvent, puisqu’il s’agit de se voir attribuer un secteur géographique ou un marché précis. Cela revient à porter une partie de la performance de l’entreprise, et amène éventuellement à être récompensé par des primes. En tant qu’ingénieur commercial, on s’appuie d’un côté sur ses connaissances techniques et de l’autre sur ses capacités commerciales pour proposer une offre sur mesure aux clients.
Selon les degrés de responsabilité, on est alors plus ou moins impliqué dans la stratégie commerciale plus globale de l’entreprise, régie principalement par un directeur commercial.
Source: etudiant.lefigaro