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France / Étudiants : lancement d’une plateforme d’accompagnement psychologique

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Les jeunes vont mal, sont déprimés, ont peur de décrocher, sans compter les problèmes d’emploi et de job étudiant. Une plateforme psychologique a été mise en place pour les aider.

Le gouvernement a annoncé ce mercredi 10 mars le lancement d’une plateforme nationale d’accompagnement psychologique des étudiants, après l’annonce de la création en janvier du «chèque psy» pour faire face à la détresse des jeunes. Cette plateforme est lancée en partenariat avec la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie. Recensant quelque 1 300 psychologues, elle permettra «d’accélérer une prise en charge psychologique des étudiants qui en ressentent le besoin, partout sur le territoire», selon le ministère de l’Enseignement supérieur.

 

Ces psychologues se sont portés volontaires pour accueillir les étudiants pour une première série de trois entretiens renouvelable. Ces séances seront prises en charge par l’établissement d’enseignement supérieur avec lequel ces psychologues volontaires auront passé convention. Fin janvier, face à la détresse psychologique qui semblait gagner de plus en plus de jeunes, Emmanuel Macron avait annoncé la création d’un «chèque psy» permettant de pouvoir consulter un psychologue et suivre des soins gratuitement.

Trois séances de 45 minutes renouvelables

Cette plateforme permet aux psychologues de s’inscrire au dispositif, de déclarer le nombre de consultations réalisées et «d’accélérer une prise en charge psychologique des étudiants qui en ressentent le besoin, partout sur le territoire», indique le ministère de l’Enseignement supérieur dans un communiqué.

Pour rappel, les «chèques psy» visent à donner accès aux étudiants qui le souhaitent à des psychologues de ville, conventionnés après consultation d’un médecin généraliste. Ils pourront bénéficier de trois séances de 45 minutes renouvelables une fois, prises en charge par l’établissement, lequel sera lui-même remboursé en fin d’année par l’État sur la base des dépenses réelles engagées.

«L’ouverture de cette plateforme nationale est une étape supplémentaire pour renforcer cet accompagnement, en articulation avec les dispositifs mis en œuvre par les Crous, les collectivités territoriales et le tissu associatif. Tout est mis en œuvre pour que les étudiants trouvent une écoute adaptée et puissent exprimer leur mal-être», souligne Frédérique Vidal.

Source : etudiant.lefigaro

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