L’école de commerce parisienne a mené une enquête interne et a sanctionné les agresseurs présumés.
C’est une information qu’a révélée Le Monde . Une étudiante de l’ESCP Business School, droguée au GHB surnommée «la drogue du violeur» lors d’une soirée organisée par ses camarades, a frôlé la mort. La jeune femme est restée dans le coma pendant environ 12 heures.
Le 15 janvier dernier, dix étudiants de l’école de commerce parisienne ont organisé une soirée privée à Paris. Ce, «pour une ‘‘intronisation’’ organisée par l’association d’œnologie de l’école, Oenocratia», ainsi que le rapporte notre consœur du Monde. C’est alors que la jeune femme qui participait à l’événement a perdu connaissance. Elle a été transportée à l’hôpital Bichat où le médecin a fait état d’un fort taux d’alcoolémie et de la présence d’une substance «pouvant avoir des effets similaires au GHB».
Au Figaro, l’école de commerce, qui a lancé une enquête interne, confirme «que le 17 janvier dernier, il a été porté à sa connaissance des faits par des étudiants de l’école, à l’encontre d’étudiants de l’école, dans le cadre de la vie associative (intronisation) dans un appartement privé». Ces faits, poursuit l’ESCP, «n’ont pas été contredits par les étudiants concernés (victimes ou auteurs des faits)». L’étudiante, qui a porté plainte, a été «immédiatement prise en charge par les membres de l’administration». Les agresseurs présumés, aux, «ont été convoqués et traduits en conseil de discipline, donnant lieu à des sanctions».
L’étudiante est «en bonne santé»
Dans un mail écrit par le directeur de l’école Frank Bournois envoyé à l’ensemble des étudiants et que Le Monde s’est procuré, l’on apprend que les étudiants incriminés ont été exclus «avec sursis» le temps de toute leur scolarité. Ils «pourront se voir refuser l’accès à certains campus, cours options, groupes de travail afin de ne pas se retrouver en interaction directe avec la victime». L’étudiante, affirme l’ESCP au Figaro, est «en bonne santé et ne veut pas être perturbée par cet événement car elle est en pleins partiels». L’école de commerce «condamne et condamnera toujours avec force toutes les atteintes physiques ou morales à l’encontre de membres de sa communauté, particulièrement ses étudiantes et étudiants, et qui sont des actes intolérables et contraires à ses valeurs».
Source : etudiant.lefigaro