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France / Entre stress, joie et excitation… Les écoliers, collégiens et lycéens français font leur rentrée scolaire

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Les jeunes Français font aujourd’hui leur rentrée des classes. Ce matin, nous sommes allés interroger ceux de Paris.

Jour J pour les jeunes Français! Après un été sans doute reposant et bienvenu, les écoliers, collégiens et lycéens ont retrouvé le chemin de l’école. Entre joie, appréhension et une pointe de stress pour certains, la nouvelle année promet de nouveaux défis et, espérons-le, de jolis souvenirs. 

Il est 9 heures et quelques lycéens se sont retrouvés devant le lycée Buffon, dans le XVe arrondissement de Paris. Laurena, 14 ans, est adossée contre une barrière, en compagnie de l’un de ses amis. Calme, l’adolescente attend patiemment de faire sa rentrée. «Ça me fait du bien de retrouver les cours après une année bizarre. Mais on portera toujours le masque, donc rien ne change vraiment.» Bientôt, Laurena découvrira sa nouvelle classe. «J’espère être avec mes amis. Sinon, ce n’est pas grave, je m’en ferai d’autres!»

Plus loin, Agathe et son groupe d’amis de 15 ans sont moins sereins: «Une amie a fait le calcul: statistiquement, il y a au moins une personne au collège dans chaque classe. Donc on ne sera pas seuls. On est 45 collégiens à venir de Buffon qui poursuivent leur lycée ici. Ça devrait aller», se rassure Agathe.

«On est les plus petits du lycée»

À la question «avez-vous l’impression d’être des grands, maintenant que vous entrez au lycée?», le groupe rit nerveusement. C’est en fait tout le contraire. «Justement: on est les plus petits du lycée. C’est comme si on retombait en sixième au niveau de la hiérarchie», proteste Alix.

Autre inquiétude: l’emploi du temps. Secondaire pour certains, primordial pour d’autres. «Je n’ai pas envie d’avoir cours le samedi matin!», espère Alix. Jean-Baptiste, 15 ans, clope au bec, l’assure: «Je ne sais pas encore à quoi mon emploi du temps va ressembler mais je me suis préparé mentalement aux heures supplémentaires qu’on aura.» 

Être les benjamins, les élèves qui entrent aujourd’hui au CP connaissent bien. Devant l’école primaire Laugier, dans le XVIIe arrondissement de la capitale, parents et enfants trépignent. La rentrée est prévue au compte-gouttes, par niveau. Les CP sont les derniers à passer les portes donc l’excitation est au maximum. La hâte et le stress de découvrir un nouvel établissement se mêlent, le tout capturé par des parents fiers. Les élèves arborent de beaux sourires masqués et posent avec une pancarte indiquant la date historique de leur arrivée dans la cour des grands.

Les contraintes sanitaires acceptées et intégrées

«J’ai accordé mon masque à ma tenue!» s’exclame Chloé, 7 ans, qui entre en CE1. Ici, les contraintes sanitaires sont acceptées et intégrées. Une rigueur que les parents justifient par leur souhait impérieux que les écoles restent ouvertes. «T’as pas envie de rester avec nous à la maison?» demande innocemment Laura. Et sa mère de lui répondre: «Si chérie, mais c’est compliqué pour le travail».

À côté, une autre maman, Carine explique: «Après 18 mois de crise sanitaire, nous sommes rodés.» Cette préparation leur a ôté l’appréhension et leur a permis d’aborder sereinement la rentrée. Un retour presque à la normale, où la principale préoccupation redevient la composition de la classe ou le nom des professeurs. «Oh, il y a Emma», s’écrie Léa, qui court enlacer son amie. Ses parents la regardent s’éloigner, avec un pincement au coeur de constater à quelle point elle a grandi rapidement.

Source : etudiant.lefigaro

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