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France / Dernier jour de la phase complémentaire de Parcoursup : que faire si je n’ai rien obtenu

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Des écoles qui recrutent hors Parcoursup, année de césure… Une alternative est possible si vous n’avez pas trouvé de formation.

La phase complémentaire s’est ouverte le 16 juin dernier. Elle s’achève ce 16 septembre, à 23h59. Les candidats avaient jusqu’au 14 au soir pour formuler leurs vœux. À ceux qui n’ont pas reçu de proposition d’admission en phase principale, il ne vous reste plus que quelques heures pour rejoindre l’une des formations disponibles. 

Sont également concernés les candidats qui ont uniquement reçu des réponses négatives le 27 mai dernier, ceux dont tous les vœux sont encore en attente et enfin, les inscrits qui n’ont pas confirmé de vœux au 8 avril, précise le ministère de l’Enseignement supérieur.

Selon une note du ministère publiée en mai dernier, quelque 641.000 lycéens se sont inscrits sur Parcoursup, soit 17.000 candidats de moins que l’an dernier. Le pourcentage de jeunes scolarisés qui ont confirmé au moins un vœu dans une formation s’élève à 96,6%. Le nombre de formations proposées sur la plateforme a été de 13.300 (500 de plus par rapport à 2020).

Que faire si je n’ai pas de formation?

Le 1er juillet dernier, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal et le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer assuraient que «plus de 87% des lycéens inscrits sur Parcoursup ont déjà reçu une proposition d’admission. Après la publication des résultats du baccalauréat, la plupart d’entre eux pourra effectuer son inscription administrative auprès de son futur établissement.» Mais pour les candidats qui, à l’issue de cette phase complémentaire, n’auraient reçu aucune réponse positive, il existe des solutions.

• Faire appel aux CAES

Ils peuvent tout d’abord, si ce n’est pas déjà fait, avoir recours aux commissions d’accès à l’enseignement supérieur (CAES). Elles sont régies par chaque académie et ont pour objectif d’accompagner les jeunes à trouver une formation. Les CAES proposent leurs services dès la fin de la phase principale, mais continuent de venir en aide aux jeunes après la phase complémentaire.

• Se tourner vers des écoles hors Parcoursup

Les futurs étudiants peuvent sinon s’adresser aux écoles hors Parcoursup. Si de plus en plus de formations sont obligées de passer par la procédure Parcoursup, toutes les écoles n’y sont pas contraintes. Notamment les écoles privées. Vérifiez toutefois que la formation visée est certifiée par le RNCP (Répertoire national de certification professionnelle). Le niveau I (niveau 7 selon la nomenclature européenne, soit un bac +5) est le plus élevé, le niveau II (niveau 6 européen, qui équivaut à un bac +3-4), le niveau III (niveau 5 européen, soit un bac +2, le niveau IV (aussi niveau 4 européen, soit le niveau bac), et le niveau V (niveau 3 européen, soit un CAP). Encore mieux que le RNCP, le visa est une reconnaissance de l’État pour une formation qui peut aller jusqu’au master.

Certaines écoles d’art appliquées privées peuvent parfois encore recruter en septembre. Le mieux est de les contacter afin de prendre rendez-vous. Bien souvent, il est également indiqué sur leur site internet si des sessions d’entretien pour une rentrée fin septembre ou en octobre sont encore possibles. C’est le cas par exemple de l’Institut de création et d’animation numériques (Ican), école d’infographie spécialisée en game design, animation 3D et web design, de Bellecour École, qui prépare aux métiers du design, des médias et du cinéma d’animation, de l’Institut supérieur des arts appliqués (Lisaa), de l’ECV, qui propose notamment aux candidats de rejoindre la prépa animation & game, et de l’école de Condé, qui propose des formations en design, illustration, animation 2D-3D, photographie et restauration du patrimoine. Des écoles du web comme l’école 42, formation au développement informatique lancée par le fondateur de Free Xavier Niel, ou la Web school factory, Hetic, et le Campus Samsung recrutent elles aussi encore en cette rentrée.

• Tenter les rentrées décalées

Plusieurs formations proposent également des rentrées décalées, au mois de janvier ou février. Cela concerne les licences, les bachelors, les BTS, les BUT, les classes prépas, ou même certains IFSI. Il suffit de se renseigner directement auprès de l’établissement en question pour savoir s’il propose une rentrée décalée et si oui, sous quelles modalités.

• Faire une «gap year»

Sinon, cela peut aussi être l’occasion pour certains de choisir l’année sabbatique. La fameuse «gap year», comme il est coutume chez nos voisins anglo-saxons (entre autres) consiste à vivre une expérience utile après l’obtention du baccalauréat et avant de commencer ses études supérieures. La «gap year» peut se traduire par un voyage à l’étranger pour parfaire une langue, découvrir une nouvelle culture et apprendre à vivre en autonomie, mais aussi par un engagement auprès d’une association, ou par la recherche d’un emploi le temps d’une année, pour acquérir une expérience en entreprise. Le service civique est également une bonne solution pour compléter son CV.

Source : etudiant.lefigaro

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