Le ministre de l’Education nationale a encouragé les lycées à poursuivre un mode d’enseignement hybride lorsque cela est nécessaire.
Lors de la conférence de presse donnée par le premier ministre Jean Castex, énumérant les nouvelles mesures sanitaires, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a le maintien du mode hybride, une partie des enseignements en présentiel et l’autre en distanciel.
«J’avais indiqué que cette mesure pouvait être éventuellement terminée pour le 20 janvier. En réalité, nous la prolongeons. Depuis le début du mois de novembre, les deux tiers des lycées sont rentrés dans ce mode de fonctionnement. Cela marche au cas par cas en tenant compte des réalités physiques de chaque lycée.»
Une vigilance pour les élèves qui passent le bac
Le ministre a précisé qu’il était nécessaire d’avoir «une vigilance particulière pour les élèves de terminale qui passent le bac cette année. Notre recommandation est que les élèves de terminale soient le plus possible en présence dans l’établissement».
Quant au collège, Jean-Michel Blanquer a annoncé qu’«à titre exceptionnel, lorsque les établissements connaissent des contraintes qui sont liées au bâtiment, on peut choisir le mode hybride.» Il reviendra aux rectorats de l’autoriser et là encore, ce sera du «cas par cas». Cependant, a-t-il précisé, «cela doit rester exceptionnel».
Les cours d’EPS en intérieur suspendus «pour quelques semaines»
Dans l’enseignement secondaire, le mode hybride adopté par les lycées «permet de lever normalement la pression sur les temps des repas puisqu’il y a moins d’élèves présents dans l’établissement», a poursuivi le ministre. Mais «si certains collèges restent en tension pour organiser le temps de restauration, dans ce cas, les temps de service seraient rallongés».
Les cours d’EPS, lorsqu’ils imposent des «pratiques d’intérieurs» sont suspendus «pour quelques semaines». Il en va de même pour les activités sportives extrascolaires. Enfin, dès le mois de janvier, il y aura la possibilité pour certains établissements «d’avoir la venue d’une équipe de dépistage de tous les personnels et tous les élèves sur place chaque fois qu’il y aura trois cas de contamination». Dans ce cas, un test sera proposé à tous dans les 48 heures.
Source : etudiant.lefigaro