Le ministre de l’Éducation assure que la publication des résultats aura bien lieu mardi.
Les jurys de délibération du baccalauréat en Ile-de-France, qui devaient se tenir jeudi puis vendredi, interviendront finalement lundi, en raison de dysfonctionnements informatiques, mais le ministre de l’Éducation assure que la publication des résultats aura bien lieu mardi.
«Ces jurys de délibération se font au cas par cas, et permettent par exemple de remonter une note de 9,99 à 10/20 si l’élève à un dossier favorable. Ils interviennent après les jurys d’harmonisation», explique Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire.
Mardi déjà, les jurys d’harmonisation n’ont pas pu se tenir à l’heure en raison d’un bug de logiciel, selon Sophie Vénétitay. «Les jurys de délibération ont été reportés à lundi pour des raisons de soucis informatiques et aussi en raison du volume de données élevé en Ile-de-France», rapporte Bruno Bobkiewicz, proviseur de la cité scolaire Berlioz à Vincennes et secrétaire général du principal syndicat des chefs d’établissement (SNPDEN).
«Des retards dans la restitution de certaines copies»
Dans un courrier envoyés aux jurys vendredi, le service des examens en Ile-de-France explique, lui, ce contretemps par «de nombreuses difficultés techniques et des retards dans la restitution de certaines copies». Interrogé vendredi par l’AFP lors d’un déplacement sur le Service national universel (SNU), Jean-Michel Blanquer a assuré que «les jurys ont lieu actuellement, il y a eu parfois des problèmes d’organisation en Ile-de-France» mais «dans le reste du pays ça c’est bien passé». Selon lui, «les résultats seront au rendez-vous mardi».
«On se doute que tout va être mis en place pour que les résultats soient bien donnés aux élèves mardi en Ile-de-France mais il faut être certain que tout fonctionne», poursuit Bruno Bobkiewicz, en disant «croiser les doigts». Ce report de jurys intervient après des erreurs de convocations au grand oral et des copies de philosophie mal numérisées.
«Toute cette désorganisation du baccalauréat est révélatrice de la mise sous tension de toute la chaîne de correction et il va absolument falloir faire un bilan pour améliorer les choses», suggère Sophie Vénétitay.
Source : etudiant.lefigaro