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France / Bac : Jean-Michel Blanquer annonce la suppression des épreuves communes

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Le ministre de l’Éducation nationale propose de maintenir l’équilibre entre contrôle continu et contrôle général, mais de supprimer l’évaluation cumulative qui permettait de garder la meilleure des notes.

Jean-Michel Blanquer a présenté lundi aux organisations syndicales des ajustements à sa réforme du baccalauréat visant à renforcer le contrôle continu et abandonner les épreuves communes dès la rentrée prochaine, a-t-on appris lundi auprès du ministère de l’Education nationale.

Sans toucher aux épreuves terminales (60 %) et au contrôle continu (40 %) de la nouvelle formule du bac, le but de ces ajustements proposés par le ministère est de «consolider le baccalauréat dans sa formule actuelle, en passant d’une logique d’évaluation commune (au sein des 40 %) à une logique de contrôle continu plein et entier».

Ces propositions seront étudiées par les organisations syndicales dans le cadre d’un Conseil supérieur de l’éducation (CSE) le 8 juillet. «On ne touche pas aux 60 % avec toujours le grand oral qui est extrêmement important, la philosophie, les épreuves anticipées de français dans les mêmes configurations et également le rôle important des spécialités (32%) comme aujourd’hui, avec des épreuves terminales qui représentent le coeur de la compétence de l’élève par rapport à sa poursuite d’études dans l’enseignement supérieur», explique le ministère.

«Un seul paquet de contrôle continu»

«Ce qui change est à l’intérieur des 40 %, c’est une évolution. Aujourd’hui, dans ces 40 %, on a 30 % pour les matières de tronc commun (histoire-géographie, langues vivantes, l’éducation physique et sportive (EPS), l’enseignement scientifique pour la voie générale et les mathématiques pour la voie technologique) et 10% de bulletin scolaire qui reprend les moyennes de toutes les disciplines». L’idée désormais est de ne faire qu’«un seul paquet de contrôle continu qui porterait sur les disciplines du tronc commun: elles se voient toutes attribuées 6 points de coefficients (3 pour la première, 3 pour la terminale)».

Dans un communiqué, le ministère de l’Éducation nationale précise que l’évaluation de ces enseignements serait clarifiée, car «aucun d’entre eux ne serait évalué de manière cumulative par le contrôle continu et par le contrôle terminal». L’objectif est d’inciter «chaque élève à s’impliquer toute l’année dans ses apprentissages». Les évaluations communes qui avaient été mises en place en 2018 pour apaiser certaines oppositions syndicales seraient donc supprimées au profit d’un contrôle continu plus souple, accompagnant les apprentissages et conduit dans le cadre de la classe.

Source : etudiant.lefigaro

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