Emploi des Jeunes

France / Assystem va recruter 600 ingénieurs d’ici la fin de l’année

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Des entreprises continuent de recruter. C’est le cas d’Assystem qui cherche des ingénieurs rompus au numérique.

Oui, il y a des domaines industriels purs et durs qui continuent de recruter. Assystem en est la preuve. Le groupe d’ingénierie nucléaire – qui emploie 6 000 personnes dont 60 % des effectifs en France – devrait s’étoffer de 1 500 collaborateurs supplémentaires, un millier dans l’Hexagone et 500 à l’étranger, 60 % dans le nucléaire lui-même, les autres dans les secteurs liés aux infrastructures complexes tels le transport et les sciences de la vie. Le programme est déjà bien amorcé: d’ici à la fin 2020, Assystem doit encore le compléter avec 600 ingénieurs, dont la moitié en France. À l’étranger, la Grande-Bretagne est le pays où l’entreprise est la plus
active.

«Nous travaillons sur des cycles longs, souligne Dominique Louis, président qui a démarré l’activité en 1974 avec une quarantaine de personnes. Les projets ont besoin d’être staffés en conséquence.» La durée des contrats ne suffit pas à justifier l’élargissement des équipes. Le dirigeant insiste aussi sur les besoins d’expertise. «Nos clients, explique-t-il, pilotent des chantiers à très forte valeur ajoutée, avec aussi bien des risques techniques que des contraintes réglementaires. Nous favorisons une approche globale de ces dossiers, avec en particulier une capacité de décryptage.»

Au passage, Dominique Louis réfute l’idée selon laquelle l’atome civil pâtirait d’une image forcément dégradée aux yeux des jeunes diplômés. «Chez Assystem, souligne le dirigeant, nous incarnons le nucléaire dans toute sa dimension opérationnelle, avec des projets qui prennent corps. Et nous sommes acteurs de la transition énergétique».

Assystem fait appel à des profils rompus au numérique

Il rappelle la contribution de son industrie à la lutte contre le réchauffement climatique, validée aussi bien par les experts que par les scénarios prospectifs des grandes institutions. En clair, aucune planification énergétique bas carbone crédible ne tire un trait sur l’industrie nucléaire.

Pour densifier ses équipes, Assystem fait de plus en plus appel à des profils rompus au numérique. «Grâce aux nouveaux outils, nous pouvons synthétiser comme jamais une masse de données, précise Dominique Louis. Mais encore faut-il utiliser au mieux ces équipements technologiques.» Cette petite révolution n’empêche pas le groupe de devoir renouveler régulièrement son vivier dans des disciplines plus classiques: contrôle de projet, sûreté nucléaire, génie mécanique…

Source : etudiant.lefigaro

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