Le ministère de l’Enseignement supérieur aurait-il décidé de supprimer les renouvellements de la bourse, afin de remettre les compteurs à zéro et repartir sur de nouvelles bases ?
Selon des étudiants boursiers, des collaborateurs de Adama Diawara auraient expliqué cela par le fait que le budget qui devait servir pour le paiement des bourses, est celui de 2020, donc pas prévu dans le budget actuel. A en croire notre source, C’est Éric Dohi, le sous-directeur à la Direction de l’orientation et des bourses (DOB), qui aurait leur a porté l’information. Ce, suite à une rencontre qu’il a eue avec des étudiants à son bureau à la DOB, à l’immeuble Nogues au Plateau.
« Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décidé de supprimer les renouvellements de la bourse, afin de remettre les compteurs à zéro et repartir sur de nouvelles bases à partir du mois d’octobre prochain pour motif de budget. Car selon eux, le budget qui devait servir pour le paiement est celui de 2020. Donc pas prévu dans le budget actuel. Par conséquent, il nous a convoqués pour nous donner l’information et nous demander par la suite de lui faire des propositions. Vu que c’est ce que lui demande sa hiérarchie », a fait savoir la source.
Selon l’Organisation des étudiants boursiers de Côte d’Ivoire (OEBCI), « cela fait deux ans environ que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est incapable de payer convenablement la bourse 2018-2019. Il est incapable de publier ne serait-ce que les résultats du secours financiers 2018-2019 et incapable d’effectuer l’opération de lancement du renouvellement 2019-2020 ».
Joint au téléphone par Ivoir’Hebdo, le sous-directeur à la DOB, chargé des bourses, a déclaré : « A aucun moment moi-même encore moins un agent du ministère n’a dit que la bourse va être supprimée et mieux l’État de Côte d’Ivoire s’engage chaque jour dans l’amélioration des conditions de vie des étudiants (…) De 2016 à aujourd’hui, c’est presque 50 milliards de francs CFA qui ont été mobilisés pour le paiement des bourses d’étude et secours financiers au profit des étudiants des universités publiques et privées, des grandes écoles privées, des grandes publiques. Donc je ne me reconnais ni de près ni de loin dans ce qui a été dit ».
Source : Afriksoirnet