Le groupe scolaire Front lagunaire dans la commune de Treichville a été réhabilité à hauteur de 60 millions de FCFA par la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) et la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (Sodeci) engagées avec la Fondation Eranove.
Les clés de l’établissement rénové ont été réceptionnés, le 17 décembre 2020, en présence du premier magistrat de la commune de Treichville, Albert François Amichia.
Outre sa proximité avec le siège de la Cie et de la Sodeci, à Abidjan-Treichville, ce groupe scolaire a été repéré à cause de son en état de dégradation très avancé, lié à la vétusté des bâtiments. Grâce à l’intervention de ces deux sociétés, filiales du Groupe Eranove, le Groupe scolaire Front lagunaire a aujourd’hui fier allure. Le coût global des travaux de rénovation qui s’élève à 60 millions FCFA a été supporté à hauteur de 50% par la Cie et 50% par la Sodeci, a indiqué le secrétaire exécutif de la Fondation Eranove, Guy-Marc Aka.
Débuté le 26 septembre 2020, les travaux qui se sont achevés le 25 novembre 2020 ont consisté à rénover de l’extérieur comme de l’intérieur des quatre bâtiments de cet établissement scolaire qui n’inspirait plus les parents.
D’ailleurs l’inspectrice de l’enseignement primaire n’a pas manqué d’appeler les parents qui ont retiré les dossiers de leurs enfants de les ramener. Les travaux de réhabilitation ont ainsi permis de régler les problèmes de latrine des élèves et des enseignants, d’étanchéité, d’électricité, de table bancs abîmés, de manque de poubelles. Désormais, la clôture de cet établissement est surmontée de herses avec l’installation d’un portail métallique. Comme on peut s’en apercevoir le périmètre de ce groupe scolaire est désormais sécurisé. « Nous considérons que la responsabilité citoyenne est un cheval de bataille important du groupe » , expliqué le directeur général de la Cie-Sodeci, Ahmadou Bakayoko, pour justifier leur engagement.
Saluant cette initiative, François Amichia, maire de Treichville et ministre de la Ville a indiqué : « Le développement local passe par le partenariat public privé. Nous en sommes convaincus. Et l’implication des opérateurs économique du secteur privé à nos côtés doit impérativement accompagner ce processus. Car les collectivités territoriales ne peuvent à elles seules toutes les préoccupations de nos populations.»
Source : Fratmat
