La Banque africaine de développement (Bad) a rejoint le Partenariat mondial pour l’éducation et d’autres banques multilatérales de développement lors du Sommet mondial sur l’éducation : Financement du GPE 2021-2025, pour appeler à des partenariats stratégiques plus solides afin de mettre en place des mécanismes de financement innovants à l’appui d’une éducation de qualité et développement de compétences.
C’était à l’occasion du sommet co-organisé par le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, et le Premier ministre britannique, Boris Johnson, les 28 et 29 juillet, à Londres.
L’objectif du sommet était de donner aux dirigeants l’occasion de s’engager sur cinq ans à soutenir le travail du Partenariat mondial pour l’éducation et à aider à transformer les systèmes éducatifs dans 90 pays et territoires où vivent 80% des enfants non scolarisés.
Les participants, selon un communiqué de la Bad, à cette session ont discuté de la priorité croissante d’investir dans l’éducation, des défis de la croissance des portefeuilles d’éducation et des impacts économiques du Covid-19, ainsi que des efforts des banques multilatérales pour aider les pays à transformer leurs systèmes éducatifs.
La vice-présidente de la Banque pour l’agriculture, le développement humain et social, le Dr Beth Dunford, a participé à une session sur le leadership des banques multilatérales de développement dans le financement de l’éducation.
« Le déficit global de financement est énorme. Avant le Covid-19, les estimations montrent qu’en Afrique, nous avons besoin de 40 milliards de dollars par an pour combler le déficit de financement de l’éducation d’ici 2030, et ce chiffre va augmenter après la pandémie », a déclaré Dunford.
« C’est pourquoi, au niveau international, et à une époque d’endettement croissant et de contraintes budgétaires, nous nous joignons au Partenariat mondial pour l’éducation en mettant l’accent sur le financement national et la complémentarité au sein de l’architecture financière mondiale », a-t-elle ajouté.
Dunford a relevé le partenariat de la Banque et de la Commission de l’Union africaine pour développer un Fonds africain pour l’éducation, la science, la technologie et l’innovation de 300 millions de dollars, afin de stimuler les investissements dans le développement du capital humain de l’Afrique, y compris l’enseignement technique et professionnel, et la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques.
Les participants ont appelé à un partenariat stratégique pour construire des mécanismes de financement innovants afin de développer les compétences pour le marché du travail d’aujourd’hui et de demain.
Source : Fratmat.info