Le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, à travers le Programme national de prise en charge des orphelins et autres enfants rendus vulnérables du fait du Vih/Sida, (Pn-Oev), a offert, hier, des bourses d’études à vingt-trois enfants vulnérables, au siège du Pn-Oev sis à Cocody II-Plateaux. Selon les organisateurs, ces enfants sont issus des différentes régions de Côte d’Ivoire. Au total, ce sont 6, 5 millions de FCfa qui ont été distribués, répartis comme suit : 250 000 chacun aux 22 élèves vulnérables et un million de francs à une étudiante bénéficiaire du programme.
Koffi Adjoua Erica Manuella, étudiante en science du langage, inscrite en master 2 à l’université Alassane Ouattara de Bouaké et bénéficiaire de cette bourse d’études, n’a pas manqué d’exprimer sa joie en recevant ce chèque : « C’est une grande joie pour moi de recevoir ce chèque. Il m’enlève une grosse épine du pied parce qu’il me permet de croire en mon rêve, en un avenir meilleur ». Avant de préciser qu’elle est pair-éducateur au centre social de Bouaké. A l’en croire, son rendement scolaire de la licence 1 au master a été l’élément majeur qui a milité en sa faveur.
Claude Raymond Djiké, directeur de cabinet du ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, représentant la ministre Nassénéba Touré, a indiqué que cette remise de chèques vient soulager les parents d’élèves en ce début d’année scolaire. Pour lui, cette action s’inscrit dans l’exercice du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. « La ministre Nassénéba Touré a jugé utile d’offrir ces bourses à travers le Pn-Oev. Elles pourront alléger les charges des familles qui font face à la rentrée scolaire », a-t-il annoncé. Il ajoute que cette initiative fait suite au coaching effectué par les équipes du ministère. Elles ont permis de constater les difficultés réelles des Ong, notamment le manque de financement de certaines Ong locales œuvrant pour le bien-être des enfants vulnérables.
A sa suite, Amethier Solange, directrice du Programme national de prise en charge des orphelins et autres enfants rendus vulnérables, a donné les critères de sélection pour bénéficier de la prise en charge de l’État. « Il faut que l’enfant soit orphelin et déclaré enfant vulnérable. Ensuite, il faut que les familles d’accueil éprouvent des difficultés à payer la scolarité des enfants. Enfin, il faut qu’ils aient un très bon rendement scolaire », a-t-elle précisé.
Cette action s’inscrit dans la perspective de lutte contre la pauvreté, à travers la prise en charge des vulnérabilités dans les structures sociales de base.
Source : Fratmat
