Au moment où approche à grands pas la rentrée scolaire 2021-2022, la situation des gamins de troisième qui ont composé les épreuves écrites du BEPC au centre LABAT de Williamsville, précisément dans la salle 12, n’est toujours pas résolue.
Pour rappel, toute la salle, soit 29 gamins, a été recalée pour des accusations très confuses de prétendue fraude. Pourtant, ils avaient dénoncé une surveillante qui avait bâclée la dictée le 14 juin 2021.
C’est la triple peine pour ces pauvres enfants. D’abord, ils ont souffert du fait que l’enseignante bâcle la dictée. Ensuite, ils sont pénalisés. Enfin, ils payent pour une seule matière, alors qu’ils ont composé dans toutes les matières.
Chaque jour, les 6 établissements d’origine de ces pauvres gamins appellent pour savoir la suite de ce dossier incroyablement inédit qui serait entre les mains de la ministre de l’Education nationale.
Parmi ces établissements, l’Institut Sacré cœur d’Adjamé (ISCA). Deux des meilleurs élèves de cette école catholique de référence sont dans le lot de ces enfants pris en otage. Le directeur chargé du premier Cycle de l’ISCA affirme que l’établissement a réalisé un taux de réussite de 95% au BEPC cette année.
Nombreux sont ceux qui espèrent que les choses ne resteront pas en l’état. Les parents d’élèves de leur côté se sont constitués en collectif et auraient saisi la ministre de l’Education nationale par courrier qui lui ont également soumis une demande d’audience.
Reste à savoir si le Professeur Mariétou Koné réagira en faveur des enfants qui ne savent plus à quel Saint se vouer à l’approche de la rentrée scolaire 2021-2022. Enfin, nous apprenions que la surveillance à l’origine de cette situation n’aurait pas été interpellée jusqu’à ce jour.
Source : Koaci
