À l’occasion de la 3ème édition de la Journée internationale de la fille, organisée vendredi 16 octobre 2020 à Niakara, les responsables régionaux du système éducatif du Hambol ont relevé des acquis en faveur de la scolarisation des filles en Côte d’Ivoire, un bilan jugé positif à mettre à l’actif du Gouvernement avec l’appui des partenaires tel que les Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Selon Mme Célestine Koné, représentante du directeur régional de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, au primaire en 2013-2014, le taux brut de scolarisation en Côte d’Ivoire était de 99,70 % chez les garçons contre 89,60 % chez les filles. Ce taux est passé à 107,27 % chez les filles contre 100,34 % chez les garçons six ans après, soit en 2019-2020.
Dans le premier cycle du secondaire, le taux brut de scolarisation en 2013-2014 était de 58 ,70 % chez les garçons contre 42,50 % chez les filles et est passé en 2019-2020 respectivement à 75,3 % pour les premiers cités contre 69,70 % chez les seconds.
“Des acquis satisfaisants en faveur de la scolarisation des filles en Côte d’Ivoire qui sont à mettre à l’actif de notre système éducatif avec l’appui des partenaires techniques et financiers tel que l’UNICEF”, s’est réjoui Mme Célestine Koné.
Cependant, en dépit de ces excellents efforts du Gouvernement ivoirien, a-t-elle révélé, des disparités et surtout des difficultés persistent tant dans l’accès des filles à l’école qu’au niveau du maintien et l’achèvement de la scolarité pour la jeune fille dans le secteur éducation-formation.
D’où la nécessité pour le système éducatif de Côte d’Ivoire d’y faire face d’abord en levant tous les obstacles, à l’effet de garantir un système d’apprentissage sûr, accueillant et inclusif qui favorise l’épanouissement de la personnalité de la fille et son bien-être.
Source : AIP
