Les différentes reformes des Comités de gestion des établissements scolaires (COGES) ont été expliquées aux acteurs institutionnels de l’école dans la région du Worodougou (Centre-ouest) au cours d’une réunion tenue jeudi 24 février 2022, à la préfecture de Séguéla.
Selon le chef de la délégation du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, l’inspecteur général Adama Coulibaly, ces reformes sont matérialisées par plusieurs textes dont le décret N°2020-997 du 30 décembre 2020 modifiant le décret N°2012-488 du 7 juin 2012 portant attributions, organisation et fonctionnement des COGES, ainsi que son arrêté interministériel d’application signé le 12 janvier 2022, et l’arrêté N°0092 MENA/CAB du 12 octobre 2021 modifiant l’arrêté N°0165 MEN/CAB du 22 novembre 2012 portant création, composition, attributions et fonctionnement de la commission de discipline et du mérite des COGES.
« Il n’est plus permis aux COGES de demander à des parents d’élèves de cotiser », a fait savoir Adama Coulibaly se fondant sur l’arrêté N°0093/MANA/CAB du 12 Octobre 2021 consacrant la suppression des cotisations exceptionnelles et fixant le régime des droits liés à la scolarisation des élèves.
Entre autres changements majeurs induits par les nouvelles dispositions des COGES, la latitude laissée aux parents de se procurer les tenues de sport, les carnets de correspondance, les livrets scolaires, les fournitures du préscolaire et les photos d’identité chez les prestataires de leurs choix quand la carte d’identité scolaire au primaire, le macaron et les activités socioéducatives sont respectivement fixés à 300, 500 et 500 FCFA à payer auprès des intendants.
Pour cette année scolaire 2021 – 2022, les mesures d’accompagnement prises par l’Etat permettront de mettre, pour les COGES, une enveloppe de 12 milliards de francs CFA à la disposition des collectivités décentralisées que sont les mairies et les Conseils régionaux.
Les changements majeurs suscités par les reformes sont la suppression des cotisations exceptionnelles, le renforcement du rôle des collectivités territoriales et la consolidation des mécanismes de gouvernance des COGES qui, institués depuis 1995, sont l’expression de l’appropriation de l’école par la communauté.
Source : AIP