Les responsables des différentes structures sous tutelle de la Direction Régionale de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) de Gagnoa, ont bénéficié de formation à la correspondance administrative, lors d’un atelier au foyer polyvalent du lycée moderne 2 de la ville.
La manière de rédiger les documents administratifs ainsi que leur hiérarchisation dans le transfert de ces documents, constituent les deux points essentiels à maîtriser par l’administrateur, a indiqué lundi 25 octobre 2021, le formateur, Agnon Kouakou Soualiho, sous-préfet de Séguélon.
Durant ce renforcement des capacités, il a mis l’accent sur les documents qui sont le plus souvent utilisés par l’administration de l’éducation nationale, notamment les lettres, le bordereau, le compte rendu, le rapport, le procès-verbal et la note.
La note de service se différencie de la note d’information, par son caractère exécutoire, a d’emblée indiqué M. Agnon, précisant que le soit transmis qui est un bordereau, permet certes de transmettre des documents, mais ne doit pas être transmis du subordonné au supérieur et que sa masse de dossier à transmettre, ne doit pas dépasser trois.
« C’est le supérieur qui peut faire un soit transmis, quand le collaborateur lui, doit utiliser une lettre de transmission », a-t-il insisté.
Aux apprenants, tous chefs de service, il a demandé de faire attention à l’erreur souvent commise, entre le rapport et le compte-rendu, dont l’un est considéré comme un document « suggestif », dans lequel l’on ne donne pas son avis et laisse pas transparaître ses sentiments, et le compte rendu, qui est un document « objectif », rapportant les faits.
Le sous-préfet a ajouté qu’à l’intérieur du même service, on ne peut pas faire de lettre, c’est plutôt la note qui est recommandée.
« La formation continue s’impose à tous travailleur et tout travailleur doit s’offrir la formation continue », a souligné la DRENA, Amonkou Ayé Valentine, soutenant qu’une « connaissance n’est jamais acquise pour de bon ».
Elle a justifié l’organisation de cette séance de renforcement des capacités, par l’arrivée de plusieurs nouveaux administrateurs à la tête d’établissements au sein de la DRENA de Gagnoa.
« Il faut s’assurer de savoir et cette formation permet d’équiper les collaborateurs et moi-même », a déclaré madame Amonkou, expliquant que dans une conversation, il est possible de rattraper une faute, qu ne serait pas admise dans l’administration, car à ce niveau dit-elle, ne compte que l’écrit et vous êtes vite jugé.
Source : AIP