‘’Africa Women Hope’’ (Afrique femme espoir) s’engage à lutter contre les grossesses précoces en milieu scolaire et œuvrer pour l’autonomisation de la femme africaine. Le lancement officiel de ce réseau a eu lieu le 19 septembre 2020, à Abidjan-Cocody.
« Nous ne voulons pas que des jeunes filles mettent fin à leurs études pour cause de grossesses. Mais pour cela, il nous faut agir », a affirmé Solange Yomi, présidente de ce réseau. Avant d’ajouter : « comment devenir mère quand on est soit même encore enfant et de surcroît élève et être mère, ce n’est pas chose aisée. C’est pourquoi l’objectif de notre réseau est de faire en sorte qu’il y ait zéro grossesse en milieu scolaire. Lorsque l’élève abandonne les études pour cause de grossesse, elle met fin aux projets des parents qui ont investi en elle et également porte atteinte à l’évolution de la société ».
Un autre challenge que se donne ‘’Africa Women Hope’’ est d’aider les jeunes filles à être autonomes. « La question de l’autonomisation de la femme est au cœur du développement. C’est aussi l’occasion de démontrer l’importance de la femme dans notre société », a-t-elle souligné.
« Je suis fière de vous, fière d’avoir porté votre choix sur ma modeste personne pour présider cette cérémonie. C’est le début d’un combat et je suis fière d’y participer. Ce sont ces valeurs que nous femmes devrions transmettre à nos jeunes filles. Votre tâche ne sera peut-être pas aisée, mais avec des valeurs de persévérance, d’espoir, vous déplacerez des montagnes », a affirmé Hadja Fanta Bictogo, présidente de cette cérémonie.
Pour la sénatrice Makani Diaby, marraine de la cérémonie, « l’enjeu de ce réseau réside dans votre capacité individuelle et collective à apporter votre contribution à l’autonomisation de la femme africaine, à faire reculer les grossesses en milieu scolaire ». « Je voudrais vous exhorter à faire en sorte que votre action traduise votre engagement au service de la femme africaine. Vous devez montrer que la femme africaine est capable de s’élever au-dessus », dira-t-elle.
Selon elle, la problématique de la femme africaine est une préoccupation majeure pour le Président Ouattara, en raison du rôle de sentinelle qu’elle joue dans la vie de la nation et dans l’animation du débat démocratique. C’est pourquoi la mise en place de ce réseau est un signal fort lancé à l’ensemble de la communauté africaine.
‘’Africa Women Hope’’ est présent dans plusieurs pays du monde, entre autres, la France, le Canada, l’Allemagne, l’Angleterre et la Côte d’Ivoire précisément à San Pedro, à Yamoussoukro et à Borotou (Située au Nord-ouest de la Côte d’Ivoire, sur l’axe Touba-Odienné, région du Bafing).
Source : Fratmat