Le Directeur régional de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (DRENETFP) de Bouaflé, Ouattara Sina, était mardi, 5 janvier 2021, à Zuénoula, pour s’enquérir des nombreux dégâts matériels subis par les établissements secondaires publics et privés de la ville suite aux violences perpétrés par des élèves qui réclamaient des congés anticipés de Noël et du nouvel an.
Selon M. Ouattara, cette visite avait pour but, non seulement de faire l’état des lieux des saccages, mais aussi de prendre des décisions qui s’imposent dans le cas d’espèce. Pour cela, il entend “jouer la carte de la responsabilité totale en rendant non seulement compte mais aussi et surtout prendre des décisions et des sanctions afin que définitivement, on n’entende plus parler de congés anticipés dans le département de Zuénoula”.
Lors d’une rencontre avec le personnel administratif et le corps enseignant au foyer du lycée moderne de Zuénoula, il est revenu sur la responsabilité de la communauté autochtone de la localité (parents d’élèves, cadres et autorités coutumières) et exigé la réparation des établissements sinistrés ainsi qu’une véritable action de repentance générale des élèves avant toute réouverture des classes.
“Accepter de reprendre les cours sans aucune réaction, c’est encourager les élèves à perpétuer leur action”, a martelé le premier responsable de l’Education nationale dans la Marahoué, demandant aux enseignants et personnels d’encadrement de rester à l’écoute des décisions qui seront prises par le ministère qui statue en ce moment sur la crise de l’école à Zuénoula.
Voulant précipiter les congés de Noël, des élèves ont entamé dès le 7 décembre 2020, des manifestations de violences dans l’enceinte des établissements scolaires pour perturber les enseignements. Les responsables des écoles et leurs collaborateurs ont aussi subi la furia des élèves, rappelle-t-on.
Source : AIP
