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Côte d’Ivoire / le CEGEPT-CI exige la suppression momentanée des frais annexes dans les grandes écoles faute d’une grève en vue

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La barbarie perpétrée le mardi 20 octobre 2020 contre les étudiants du campus universitaire de Cocody, par des individus non identifiés mis en déroute, n’a pas laissé perplexes les étudiants des grandes écoles.

Membres du Collectif des Étudiants des Grandes Écoles et Élèves de l’Enseignement Professionnel et Technique de Côte d’Ivoire (CEGEPT-CI), ces derniers en soutien à leurs pairs étudiants ont, au cours d’une Assemblée générale extraordinaire tenue à Abidjan, condamné ces agissements et interpellé les politiques .

« Le CEGEPT-CI condamne avec la dernière énergie l’acte de barbarie perpétré sur le campus universitaire de Cocody par des individus non identifiés. Aussi, voulons nous interpeller l’opinion publique nationale et internationale pour dire que l’espace universitaire est le lieu d’apprentissage et du savoir pour l’avenir de la nation et ne saurait être le théâtre de manœuvres politiciennes. Que surtout, les acteurs politiques ivoiriens ne mêlent pas les élèves et étudiants aux questions électorales. », a martelé le secrétaire général national du CEGEPT-CI, Bini Kouakou Davi .

Aussi, le collectif s’est-il étalé à nouveau sur la question des frais annexes d’inscription dans les grandes écoles, dont il dit déplorer le piétinement par biens de grandes écoles du Pays.

Plafonné à 85.000 FCFA par le gouvernement , l’organisation syndicale dirigée par David Bini exige son application formelle par tous les établissements du supérieur privé.

Pour l’heure, le CEGEPT-CI recommande à tous les établissements du supérieur privé du pays d’arrêter, trois jours durant les inscriptions d’étudiants contre répression et promet d’être intraitable à l’endroit des contrevenants à cette instruction.

« Après l’assemblée générale extraordinaire, le Bureau Exécutif National a exigé des grandes écoles sur toute l’étendue du territoire, la suspension des inscriptions pendant une période de 72 heures afin d’avoir une visibilité plus claire sur la question.

Pour le peu que nous avons constaté que la décision relative à l’arrêté sur le droit d’inscription fixé à 85 000 frs CFA n’est respecté par aucun établissement. Aussi, le CEGEPT-CI met-il en garde tous les établissements qui iront à l’encontre de cette décision . », s’est voulu formel, le collectif.

S’il en venait à constater la non application de la mesure de suspension temporaire de 72 heures dans toutes les grandes écoles privées, le syndicat promet entrer en grève.

Faut-il le souligner, outre les frais annexes d’inscription, le Collectif reste revendiquer biens d’autres points. Notamment, la non prise en charge post BTS des étudiants et le non respect du plafonnement du droit d’inscription dans les lycées professionnels et techniques de Côte d’Ivoire.

Source : Koaci

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