La dégradation des latrines et l’absence de l’électricité sont fortement déplorées au groupe scolaire Bouna 1.
Ce groupe scolaire, qui compte près de 800 élèves, n’a pas de latrines car l’existant est complètement dégradé et impose dans l’urgence de nouvelles constructions.
Selon le président du comité de gestion (COGES) de l’établissement, Drissa Ouattara, cette situation conduit très souvent des élèves à déféquer dans la cour de l’école derrière les bâtiments. ce qui pose finalement un problème d’hygiène publique.
A cela, s’ajoute l’absence d’électricité dans cette école qui, les nuits, aux dires de M. Ouattara, se transforme en un véritable fumoir où toxicomanes et autres délinquants de la ville se donnent rendez-vous.
”La réhabilitation des latrines et l’éclairage de la cour seront une bouffée d’oxygène pour les parents et particulièrement pour les enfants et les enseignants”, a-t-il souhaité.
Créé en 1911, le groupe scolaire Bouna 1 est le plus vieux établissement de la région du Bounkani. En décembre 2020, l’établissement a reçu du conseil régional du Bounkani, une centaine de tables-bancs ayant permis à combler ce déficit. Toutefois cette école centenaire est en toujours en proie à d’énormes difficultés.
Source : AIP
