Le clé de répartition de la subvention de l’Etat aux Comités de gestion des établissements scolaires publics (COGES) a été dévoilé, mardi 22 février 2022, par l’inspecteur général, le coordonnateur de l’administration et de la vie scolaire, Faustin Koffi, lors d’une rencontre avec la communauté éducative de Bondoukou sur les reformes de ces structures.
Ce sont au total près de 18 milliards fcfa, qui seront alloués aux COGES en lieu et place des cotisations exceptionnelles des parents d’élèves, au titre de l’année civile 2022.
Ces structures percevront, pour le primaire, 600 000 fcfa pour celles ayant moins de 200 enfants. Celles de plus de 200 élèves recevront de l’Etat, leur nombre d’élèves à multiplier par 3000 fcfa.
Au secondaire, les Coges des établissements scolaires de moins de 1200 enfants auront chacun six millions fcfa et ceux de plus de 1200 élèves recevront 5000 fcfa à multiplier par le nombre d’élèves. Et ce, sur la base des estimations de 2019.
En cas de situations d’urgences, ces entités éducatives peuvent bénéficier de soutiens des collectivités territoriales sur une ligne budgétaire de 12 milliards fcfa.
Face à ces reformes, il est interdit aux Coges de faire du commerce avec les élèves, ni de prélever des cotisations exceptionnelles, notamment, pour la tenue de sport, le carnet de correspondant, le livret scolaire, la photo d’identité, les enveloppes timbres et la fourniture du préscolaire, selon M. Koffi.
” C’est le parent d’élève, qui se procure et non le Coges, ces besoins chez le fournisseur de leur choix en respectant les spécifications de l’école », a-t-il dit.
Au niveau du primaire, les élèves ne paient rien comme frais, en dehors de ceux des classes de CM2, pour les cartes d’identité scolaire de 300 fcfa et des droits d’examens de 500 fcfa.
Au secondaire, l’élève paiera, en ligne, les droits d’inscription ( 6000 fcfa) et d’examens ( 500 fcfa pour le CEPE, 2000 fcfa pour le BEPC et 5000 fcfa pour le BAC) en plus des matières facultatives ( 500 fcfa par matière au BEPC et 1000 fcfa, également, au BAC ).
L’élève du secondaire doit également acheter deux macarons ( 500 fcfa) et 500 fcfa pour les activités socio éducatives payés auprès de l’intendant. ” Il n’y a pas d’autres frais à payer à l’école, en dehors de ceux ci”, a-t-il insisté.
Les Coges peuvent cependant créer des activités génératrices de revenus et solliciter des soutiens extérieurs, selon leur plan d’action admis en assemblée générale. Les responsables peuvent être sanctionner pour malversations financières, a indiqué l’inspecteur général, en présence du directeur régional de l’éducation national et de l’alphabétisation (DRENA) de Bondoukou Coulibaly Naffo et du secrétaire général deux de Bondoukou, Loan Constant.
Source : AIP
