Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’guessan “rêve” d’un secteur de l’enseignement professionnel « plus développé et plus dynamique » qui offre une chance de développement durable d’emploi et une maîtrise du chômage, d’ici à l’horizon 2050.
Selon le ministre qui exprimait lundi 24 janvier 2022, à la cérémonie de pose de la 1ère pierre du lycée professionnel d’Ebimpé, le gouvernement a la ferme volonté de réaliser ce “rêve ” à travers des efforts d’investissements.
Ainsi pour la formation et l’insertion professionnelles des jeunes, un projet de construction de sept établissements d’enseignement professionnel sera réalisé dans sept localités, à savoir Yamoussoukro, Kong, Gbéléban, Diabo, Dabakala, Korogho et Ebimpé.
Chaque établissement aura également une spécificité et tiendra compte des activités ainsi que des potentialités de la région où il est implanté. Les filières retenues sont entre autres la mécanique générale, l’électricité et l’électronique, la maintenance véhicules et engins, la chaudronnerie, le froid et la climatisation, la soudure, la mécanique agricole, l’agriculture, l’élevage.
Par ailleurs le ministre a annoncé que le système de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle sera repensé et revalorisé pour accueillir un grand nombre de jeunes dès le CM2.
Un parcours spécifique sera proposé à la rentrée 2022-2023 en synergie avec le secteur privé, de manière à mettre en application le système dual formation/ stage pratique, comme en Asie.
Les infrastructures de ces lycées seront aussi disponibles pour la mise en œuvre de l’école de la deuxième chance dont les effectifs seront plus nombreux en raison de la durée relativement courte des spécialisations proposées.
Le président de la République, Alassane Ouattara, a dans un discours prononcé le 14 décembre 2020 annoncé que le gouvernement va multiplier sur l’étendue du territoire national, les centres de formation professionnelle, afin d’offrir une seconde chance aux jeunes sortis trop tôt du système scolaire, mais désireux d’apprendre un métier ou de se diriger vers l’auto-emploi.
Source : Planète School Mag / AIP