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Côte d’Ivoire / Kandia : « les écoles confessionnelles islamiques apportent une plus-value à l’ensemble du système »

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Le lancement de la sixième édition du séminaire national de renforcement des capacités, des imams, guides religieux et prédicateurs de Côte d’Ivoire a eu lieu aujourd’hui à Abobo.

Ce lancement s’est déroulé, à l’issue d’un séminaire de formation des guides religieux, imams et prédicateurs de la commune d’Abobo autour du thème « le rôle de l’Imam dans la publication du message dans la mosquée ».

Dix modules, ont meublé ce séminaire qui a duré trois jours, dont la clôture était placée sous le parrainage de la député, Kandia Camara.

Il s’agit entre autres des modules relatifs à la purification dans l’Islam, au rôle de l’imam dans la mosquée, la purification de l’âme, charte de l’imamat, les déboires et droits de l’Imam, du guide d’élaboration des programmes annuels des mosquées, de la collaboration entre l’Imam et sa communauté, du rôle de l’Imam dans la communauté, la préparation d’un sermon, de la gestion des rumeurs dont le constat est venu des réseaux sociaux, du rôle social de la mosquée, etc.

Kandia Camara a indiqué que dans ce nouveau monde qui « nous agresse et nous déstabilise, il nous faut un réarmement moral qui nous ramène vers Dieu ».

Selon elle, le rôle social du guide musulman n’est plus à démontrer et être imam ou prédicateur est bel et bien un sacerdoce qui exige une qualification reposant sur des activités précises.

La ministre de l’Education nationale a donné les raisons qui l’ont motivé à mettre un point d’honneur sur l’intégration des écoles islamiques dans le système éducatif formel.

« J’ai mis un point d’honneur depuis des années à intégrer nos écoles islamiques dans le système éducatif formel. En le faisant j’ai voulu arracher ces écoles à l’informel et donner la chance à tous nos enfants d’être formés selon les normes en vigueur pour respecter l’égalité, l’équité dans l’éducation », s’est-elle justifiée.
La ministre de l’Education nationale a à l’occasion annoncé que « les écoles confessionnelles islamiques apportent une plus-value à l’ensemble du système éducatif avec des écoles fiables qui dispensent des enseignements de qualité avec de très bons résultats scolaires et rassuré les guides religieux musulmans de sa présence assidue à leurs côtés pour faire entendre la voix de l’Islam.

Au nom du Cheik Aima Mamadou Traoré, le Secrétaire exécutif du Conseil supérieur des imams des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire, (COSIM), Diakité Ousmane, a déclaré que cette formation nationale concerne 2300 imams.
Il a mentionné que l’estimation du budget de formation est de 10 millions de FCFA, invitant les cadres à suivre l’exemple de la ministre de l’Education qui a financier la formation d’Abobo.

Le guide religieux a déploré le fait qu’à cause de l’actualité certaines personnes oublient l’essentiel.
 » C’est l’islam qui a permis à un Diaby d’héberger des Kouamé à Dimbokro ou ailleurs. Pendant longtemps, nous avons vécu ensemble », a soutenu, l’imam Diakité.

Selon lui, l’imam doit veiller à la sécurité du pays pour que des personnes ne commettent pas des dégâts avec le manteau de l’islam.
« Si le pays brûle, c’est le religieux musulman qui paie le lourd tribut, parce que la communauté musulmane possède beaucoup de réalisations. Nous devons faire des douahou pour éviter que le pays brûle », a-t-il indiqué.
Le Secrétaire exécutif du COSIM a déploré le fait que certains guides religieux sont complexés de prier pour le Président de la République alors qu’il a favorisé, l’intégration des écoles islamiques dans le système éducatif formel.

Il a enfin conseillé aux séminaristes de faire attention aux prédicateurs véreux qui peuvent créer le désordre dans le pays.

Source : Koaci

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