Le refus de la Direction de l’Université Félix Houphouët-Boigny de payer le reliquat des ponctions arbitrairement effectuées sur le solde des Heures Complémentaires (HC) au titre des années académiques 2016-2017 et 2017-2018.
En dépit de l’existence d’un protocole de sortie de crise co-signé par les différentes parties (Présidence, Doyens et Intersyndicale de l’UFHB), de tous les textes en vigueur, des us en la matière dans toutes les
Universités publiques, celle-ci s’obstine à continuer dans le mépris en brandissant un décret daté de 1976 pour justifier son attitude. Ce traitement discriminatoire et différentiel à l’UFHB, à la différence des autres universités et grandes écoles
publiques, ne fait point honore à la Côte d’Ivoire et ne saurait trouver une justification dans un Etat de droit où les lois sont impersonnelles et faites pour tous.
En attendant, l’après 31 Octobre 2020, pour aborder des questions plus importantes, la Plateforme dans son esprit de conciliation exige pour l’heure : L’amélioration de nos conditions de travail par la mise à disposition de la connexion à Internet, de bibliothèques numériques et le respect du volume horaire nécessaire pour dispenser correctement les Cours ; Le paiement d’une prime spéciale aux enseignants-chercheurs et chercheurs des universités publiques pour les efforts sans pareil consentis pour sauver l’année académique 2019-2020 ; Le paiement du reliquat de solde des Heures Complémentaires au titre des années académiques 2016-2017 et 2017-2018, à l’université Félix Houphouët-Boigny.
« Si nos interlocuteurs ne réagissent pas avant l’entrée en vigueur du préavis alors, nous irons jusqu’au bout » a prévenu Dr YEO Kanabein Oumar, le Président du Conseil d’Administration de la POSEC-CI. Selon lui :
« On ne peut sous-prétexte de la situation socio-politique, ou de covid-19 pour laisser pourrir davantage l’environnement universitaire du pays. Les problèmes que nous posons ici, ne sont qu’une infime partie des gravissimes maux qui rongent le secteur de l’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en Côte d’Ivoire. Si, on ne peut résoudre ces quelques cas qui sont aussi graves que flagrants alors il n’y a rien à espérer de ce système …»
Source : Koaci