A ce jour les 10 milliards de FCFA débloqués par l’Etat de Côte d’Ivoire pour le financement de 23.000 jeunes porteurs de projets ont été remboursés par la COOPEC.
Malheureusement bien que cette microfinance ait déjà remboursé les ressources du gouvernement, les jeunes lui doivent 55% de cette somme.
Conséquences, les jeunes retenus dans le cadre de la phase 3 ont été formés en janvier dernier mais le décaissement des fonds tarde.
Afin de trouver les solutions en vue du démarrage effectif de la phase 3 de l’opération Agir pour les jeunes, une rencontre entre l’Agence Emploi Jeunes et l’Unaccopec a eu lieu ce jeudi à Abidjan-Plateau.
A cette occasion, évoquant les causes de cette situation, Kouao Séraphin, Directeur du crédit à la COOPEC représentant l’administrateur provisoire, a expliqué qu’elles sont dues aux ressources humaines insuffisantes et à l’impact de la COVID-19 sur les activités de la COOPEC.
Pour faire face à cette situation, l’Agence emploi jeunes et l’Unacoopec sont convenus du renforcement du dispositif de la COOPEC à travers le recrutement de 300 jeunes sur l’ensemble du territoire.
Ces derniers seront mis à la disposition de la microfinance pour faire le suivi et le recouvrement des ressources. La COOPEC s’est engagée à faire le décaissement des fonds au plus TARD à la fin août 2021.
Le recrutement de ces jeunes débute dans les jours à venir. Les candidats doivent être ivoiriens, être âgés de 18 à 40 ans, avoir au moins le niveau Bac+2. Et ils percevront 65 mille FCFA sur une période d’une année.
Mamadou Touré a saisi l’occasion pour appeler les jeunes déjà bénéficiaires des prêts à les rembourser.
«Agir pour les jeunes est un dispositif de prêts qui est fait par la
COOPEC aux jeunes sur la base d’un fonds de garanti du gouvernement auprès de certaines structures bancaires. Il faut que les jeunes remboursent pour permettre à la microfinance de continuer d’aider d’autres qui sont en attente de financement », a-t-il plaidé.
Source : Koaci
