La Direction d’animation, de promotion et de suivi des Comités de gestion des établissements scolaires (DAPS-COGES) a achevé, lundi 28 février 2022 à Abidjan, une vaste tournée de mobilisation et de sensibilisation pour l’adhésion de la communauté éducative aux réformes de l’organisation, fonctionnement, financement et gestion des COGES.
Lancée le 20 février sur l’ensemble territoire, la campagne s’est achevée par l’étape d’Abidjan, où l’inspecteur général de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Koffi Faustin, a présenté les principales réformes aux animateurs des COGES des directions régionales d’Abidjan.
Au cours de la rencontre qui se tenait au Centre national des matériels scientifiques (CNMS) de Cocody, M. Koffi a insisté sur l’arrêté portant « levée des cotisations exceptionnelles », le respect strict des nouvelles mesures et les sanctions encourues par les contrevenants.
Désormais, l’Etat et les collectivités locales se chargent de pourvoir au financement des plans d’action des COGES. Cette année, ces frais s’établissent à 30 milliards de francs CFA dont 18 provenant de l’Etat et 12 milliards des collectivités décentralisées.
Cette réforme supprime les cotisations exceptionnelles et annexes, fixe les frais d’inscription et d’examens, d’activités socio-culturelles et les besoins urgents des COGES dont les comptes sont désormais domiciliés et centralisés à la Banque du Trésor.
En attendant la mise en place du budget, la Ministre Mariatou Koné a obtenu le déblocage, par le gouvernement, de 4,7 milliards de francs CFA qui ont permis aux COGES de mener leurs activités au premier trimestre de l’année scolaire en cours.
Cette réforme supprime les cotisations exceptionnelles et annexes, fixe les frais d’inscription aux examens, de santé, culture besoins urgents des COGES dont les comptes sont désormais domiciliés et centralisés à la Banque du Trésor.
Les frais officiels d’inscription au secondaire sont de 6000 francs CFA et de 3000 francs CFA dans le privé. Les droits d’examen sont de 500 francs CFA pour le Certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE), 2000 francs CFA pour le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et 5000 francs CFA pour le baccalauréat.
Le coût de la carte d’identité scolaire pour l’examen du CEPE est fixé à 300 FCFA, le macaron de l’établissement à 500 FCFA et les activités socio-éducatives chiffrées à 500 FCFA dans chaque établissement.
Le respect scrupuleux de ces nouvelles mesures sera supervisé par une Commission de discipline et du mérite pour le contrôle interne et externe, le règlement des litiges, un rapport annuel d’activité exigé, tandis chaque justiciable est désormais habilité à dénoncer toute effraction dont il dispose de la preuve à la police ou à la gendarmerie.
Cette réforme est menée par le ministère et le gouvernement autour du slogan, « L’école, une priorité de la communauté », parce que les exemples de bonne pratique qui produisent les meilleurs systèmes éducatifs sont ceux qui considèrent l’école comme un « bien communautaire ».
Il s’agit, in fine, de lever toutes les barrières financières et économiques, qui obèrent les budgets des parents, pour que la politique de scolarisation obligatoire permette à chaque enfant d’aller à l’école, en toute quiétude, à travers la mobilisation de chaque parent d’élève et l’ensemble de la communauté éducative dans une bonne gestion de son COGES.
Source : AIP